Guitar «héraut» international
Cette année fut une hécatombe, une annus horribilis. Sa disparition, cette année, fut perçue tel un Mozart de la guitare qui est mort. Une légende des six cordes. A l’image du saut de l’ange de Jump, le tube de son groupe éponyme Van Halen. La rock-star, Eddie Van Halen, le guitariste hors-pair américain nous quittait à l’âge de 65 ans. Après un long et dur combat contre un cancer.
Ce guitariste exubérant, qui possédait la tablature la plus rapide de la planète, jouait merveilleusement plus vite que son inséparable instrument sur des oeuvres comme Panama ou des reprises hallucinantes telle Do You Really Got Me des Kinks. Il avait créé et conçu sa propre guitare. Il disait qu’ Eric Clapton, celui qu’on surnomme «God» ou «Slowhand», aurait aimé la posséder. En passant, Eddie Van Halen était un grand admirateur d’Eric Clapton. Si on qualifie Eddie Van Halen de Mozart, cela n’est pas exagéré ou excessif. Parce qu’il était de la lignée de ces virtuoses, ces génies de la musique.
C’est un Paganini-violoniste classique universel. Et Eddie Van Halen était de cette souche. Celle de ces démiurges, Mozart, Paganini… Il suffit d’écouter sur Youtube le titre Cathedral et vous comprendrez qu’Eddie Van Halen ne ressemble pas aux autres guitaristes. Pour ceux qui ne connaissent pas Eddie Van Halen, ce grand petit homme – il mesure 1m73 –, joue sur le titre Beat It de Michael Jackson issu de l’album historique Thriller.