L’ADE fait son bilan
L’unité de l’Algérienne des eaux de Béjaïa a établi le bilan annuel de ses activités de l’année 2020 en estimant avoir permis une «amélioration appréciable de l’alimentation en eau potable» et consenti, pour y arriver, «des efforts importants durant ces derniers mois». Les conduites étant en partie vétustes, les équipes de l’ADE ont dû multiplier les interventions qui constituent chaque année une bonne partie de leurs activités. En moyenne, 85 fuites ont été réparées chaque jour pendant le dernier trimestre de l’année qui vient de s’écouler. «A titre d’exemple, ces interventions ont porté sur la réparation de fuites sur des canalisations importantes telles que les conduites de diamètres 800 mm à Ibachiren et 600 mm à Oued Djemaa alimentant la commune de Béjaïa», est-il précisé dans le document de l’unité signé de son directeur Sahraoui Abdennour. Six forages ont été aussi remis en service à travers plusieurs communes où intervient l’ADE, selon le même bilan qui ajoute que six forages ont été rééquipés à Oued Ghir, El Kseur et Amizour.
La réparation «d’importantes fuites» sur les conduites d’adduction d’Ibachiren et de Oued Agrioune ont mobilisé «un volume supplémentaire de 28 000 m3/jour qui vient en compensation des volumes réduits à partir du barrage Tichy Haff de l’ordre de 30 000 m3/jour». «Cela a eu pour effet la stabilisation et l’amélioration de la dotation en eau potable pour les citoyens des 25 communes alimentées à partir du barrage Tichy Haff en raison des aléas climatiques qui se sont caractérisés par une absence de pluviométrie durant cette année», note l’ADE.
Le bilan annuel mentionne aussi 12 6367 tests effectués pour le contrôle de la qualité de l’eau, à concurrence de 390 analyses par jour, produits essentiellement au niveau des 328 points de stockage et de distribution de l’eau potable à travers 17 communes. L’ADE se félicite, à ce titre, que la wilaya n’ait «enregistré aucune maladie à transmission hydrique durant ces dernières années».
Sur un autre volet, ADE-Béjaïa rappelle qu’elle «détient un portefeuille créancier important auprès de ses abonnés d’un montant global de 164 milliards de centimes». Le gros des créances est détenu par les ménages avec 76 milliards de centimes (47%), et les administrations et collectivités locales avec 72 milliards de centimes (44%), les unités industrielles et touristiques n’étant redevables que de 7% du montant global.