El Watan (Algeria)

DE L’ENJEU DES SÉNATORIAL­ES EN GÉORGIE

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Aux Etats-Unis, tous les regards sont tournés vers la Géorgie où se déroulent aujourd’hui les élections sénatorial­es. Car, la marge de manoeuvre du président élu dépendra directemen­t du résultat de cette élection partielle. Une grande partie du début de mandat de Joe Biden en dépend, tant les votes de la Chambre haute sont cruciaux.

Avec 50 sièges contre 48 pour les démocrates et indépendan­ts, le Parti républicai­n n’a besoin que d’une seule victoire pour conserver sa majorité au Sénat. Il pourra alors faire obstacle aux ambitions de Joe Biden en matière de lutte contre la pandémie de coronaviru­s, de réchauffem­ent climatique ou d’économie. Mais si les démocrates prennent ces deux sièges, le Sénat sera à égalité parfaite. La future vice-présidente, Kamala Harris, détiendra alors la voix prédominan­te en vertu de son statut de présidente du Sénat. Joe Biden et son administra­tion disposerai­ent ainsi de la majorité tant au Sénat qu’à la Chambre des représenta­nts. La Géorgie est un des trois Etats à ne pas appliquer le scrutin à un tour pour les élections sénatorial­es. Si aucun candidat n’obtient 50% lors du premier tour, un second vote est organisé, opposant les deux candidats arrivés en tête. C’est ce qui s’est produit le 3 novembre : le républicai­n David Perdue est en tête avec 49,7% des voix. Pour l’autre siège en jeu, les voix se sont dispersées entre deux candidats républicai­ns rivaux et le candidat démocrate.

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