Le «peloton d’exécution» pour trahison demandé pour Mike Pence par un avocat pro-Trump
Dans ses récents tweets, l’avocat pro-Trump, Lin Wood, a accusé le vice-président Mike Pence de trahison en le menaçant «d’exécution» après que celui-ci ait demandé à un juge fédéral de rejeter une action en justice qui vise à renverser les résultats de la présidentielle.«Si Pence est arrêté, Pompeo sauvera l’élection. Pence sera en prison en attendant d’être jugé pour trahison. Il devra faire face à une exécution par peloton d’exécution. Il est lâche et chantera comme un oiseau et avouera tout», a-t-il affirmé sur Twitter le 1er janvier. Accusant les Démocrates et les «globalistes» «d’avoir volé l’élection», l’avocat a affirmé qu’un des principaux voleurs a pourtant été négligé: le Parti républicain. «Lorsque les arrestations pour trahison commencent, placez le juge en chef John Roberts, le vice-président Mike Pence et [le chef de la majorité républicaine au Sénat, ndlr] Mitch McConnell en tête de liste», a-t-il affirmé sur le réseau social. «Le crime est une trahison. Ce sont des traîtres», a-t-il encore déclaré, en ajoutant qu’il était l’heure de «nettoyer la Maison-Blanche». De telles annonces ont suscité une vive réaction des internautes, certains ayant commencé à douter de la santé mentale de M. Wood. Ce dernier a pourtant répondu qu’il allait «bien».
Cela fait dix ans qu’ils attendent les clés de leurs logements. Pourtant, les souscripteurs au projet de 138 logements promotionnels collectifs de l’AADL à la nouvelle ville Ali Mendjeli, wilaya de Constantine, ont tout payé, avec en prime des actes de vente sur plan établis pour leur compte en 2009, mais ils continuent de vivre un interminable calvaire.
«Nous avons déposé nos dossiers en 2007 au niveau du siège de l’AADL au quartier du Mansourah à Constantine, quand le projet a été lancé la même année pour un délai de 18 mois. Il s’agissait de la construction d’immeubles à l’UV7 sur le boulevard principal de la nouvelle ville Ali Mendjeli ; nous avons payé toutes nos redevances et nous avons obtenu nos actes de vente sur plan en 2009 et depuis nous n’avons cessé d’entendre que des promesses sans suite, alors que les travaux continuaient à traîner et nous sommes aujourd’hui à attendre encore», déplore une dame. «Les années passent et nous continuons de subir le calvaire de payer des loyers chers chez des particuliers sans pitié, alors que nos logements sont prêts et ne demandent que des travaux de finition et d’aménagements intérieurs que nous sommes prêts à terminer à nos frais, mais qu’ils nous donnent nos clés», proteste une bénéficiaire, qui a pris attache avec le journal munie d’une pochette de documents, dont les attestations de paiement et l’acte de vente sur plan établi chez le notaire.
Cette dernière regrette que les directeurs qui se sont succédé à la tête de l’AADL de Constantine ne leur ont dit que des mensonges à propos de leurs logements, mais au final, ce sont eux qui paient les frais de cette mauvaise gestion. «A chaque fois qu’on veut prendre attache avec un directeur, ce dernier se dérobe en prétextant un problème d’ascenseurs, et une autre fois un problème d’aménagement et une autre fois l’impossibilité de livrer un lot sans les autres, et alors que le projet est déjà achevé depuis des mois, on apprend que le directeur a été déjà muté et qu’il faut attendre l’installation d’un nouveau responsable qui devra encore prendre du temps pour mieux être imprégné de notre problème, vraiment nous avons atteint une situation insoutenable», déplore notre interlocutrice. En dernier recours et après avoir galéré durant des années, les concernés lancent un appel au directeur général de l’AADL et sollicitent son intervention pour les tirer de ce marasme qui leur est devenu comme un véritable bourbier, en leur permettant d’avoir les clés de leurs logements.
S. Arslan