Une simple formalité pour les Kabyles
L Les préparatifs entamés après une journée de repos accordée aux joueurs au lendemain du succès face à l’AS Aïn M’lila (1-0) ont porté sur les aspects tactique et mental.
Le stade du 1er Novembre 1954 de Tizi Ouzou abritera cet aprèsmidi (15h), le match retour du 2e tour de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF) qui opposera la JS Kabylie aux Nigériens de l’US Gendarmerie nationale. Requinqués après leurs derniers résultats euphoriques en championnat national, les Jaune et Vert qui s’étaient imposés à Niamey sur le score de 2 à 1 en match aller, voudraient confirmer à l’occasion de cette manche retour ce succès ramené de la capitale nigérienne. Une simple formalité pour les camarades du gardien Mohamed Hadid qui joueront plus libérés après la victoire arrachée haut la main il ya deux semaines. Mais cela n’empêche pas le staff technique de la JSK de prendre au sérieux ce duel en traçant un plan de travail en perspective de la qualification au prochain tour. Le partant Youcef Bouzidi, dont ce sera la dernière sortie avec son équipe, aura à coeur d’enchaîner par un autre succès et terminer sur une bonne note, après avoir réussi à insuffler un nouveau souffle à sa troupe depuis sa nomination à la tête de la direction technique fin novembre dernier.
Les préparatifs entamés après une journée de repos accordée aux joueurs au lendemain du succès face à l’AS Aïn M’lila (1-0) ont porté sur les aspects tactique et mental. Soumis à un calendrier démentiel depuis le match de Chlef, les joueurs devront puiser dans leurs réserves pour assurer leur place aux 1/16es de finale bis et relever le défi lors des prochains rendez-vous en Ligue 1. La fatigue physique était perceptible lors de derniers matchs, notamment contre l’ASAM. Un constat confirmé par l’entraîneur de la JSK qui a estimé que les déplacements à répétition expliquent la fatigue des joueurs actuellement. Côté effectif, hormis le gardien Benbot blessé et l’arrière droit Kerroum incertain lui aussi, l’équipe sera au complet. Les Nigériens, qui ont pris leurs quartiers à l’hôtel Taghzout de Oued Aïssi, enregistrent le retour dans le groupe de leur capitaine d’équipe, absent au match aller. Les joueurs de l’entraîneur Zakariou Ibrahim devaient s’entraîner hier à l’heure du match au stade du 1er Novembre. Leader du championnat après le nul (1-1) arraché à l’extérieur contre Nigelec, l’adversaire de la JSK qui est loin d’être un foudre de guerre cherchera à faire une prestation honorable à Tizi Ouzou puisque les capés de Bouzidi ont quasiment composté leur ticket au prochain tour. La rencontre de cet après-midi sera arbitrée par un quator libyen. Il s’agit d’Agha Mohamed (principal), Majdi Kamil et Basm Saef El Naser (assistants), Mutaz A Ibrahim (4e arbitre), alors que le commissaire au match est le Soudanais Elfatih Ahmed Bani Abubaker. Notons qu’une cérémonie en l’honneur du désormais ancien coach de la JSK a été organisée dimanche soir au niveau de la résidence du club en présence de Chérif Mellal et ses collaborateurs ainsi que les joueurs. Au menu, un gros gâteau et un couscous pour «fêter» à l’amiable le divorce avec Youcef Bouzidi. La rencontre s’est déroulée dans une ambiance conviviale, selon les photos postées sur le site du club.
En dépit des résultats positifs enregistrés par le concerné depuis son retour à la JSK fin novembre, le président Cherif Mellal a décidé de mettre un terme à son contrat. Youcef Bouzidi est victime de sa sincérité et son franc-parler, lui qui commençait à donner une âme de jeu à son équipe après avoir sauvé la JSK de la relégation, tout en lui faisant atteindre la finale de la coupe d’Algérie en 2018.
A.T.
révèle à El Watan l’actionnaire, lequel devrait, à l’instar de Azzedine Arab son prédécesseur à la tête du CA, procéder à la passation des consignes dans les prochaines heures. N’ayant pas lésiné pour reprendre les commandes du
CSA et de la SSPA – de véritables «châteaux de cartes» – les nouveaux et anciens dirigeants, s’offrant le moins que l’on puisse dire un «cadeau empoisonné», vont-ils tenir le coup ? Les nouveaux et anciens disposent-ils d’une importante manne financière pour éponger le déficit de 43 milliards de 2019 et rembourser des dettes se chiffrant en milliards ? Les questions sont posées aux nouveaux et anciens dirigeants ayant promis, à travers leurs propres «canaux», de régulariser les situations financières du staff technique et des joueurs, dont certains attendent depuis dix mois un utopique salaire, avant le 10 janvier courant. La mission du nouveau conseil d’administration où siègent 10 membres sans la qualité d’actionnaires est difficile pour ne pas dire impossible. Têtus, les faits ne plaident pas en faveur des repreneurs appelés à verser aux impôts 20 millions de dinars (MDA), aux services des Domaines de l’Etat (frais de location de l’Hôtel de France) 7 MDA, à honorer les factures des hôtels Sabri de Annaba (7,61 MDA), et du Sheraton de Sétif (5,19 MDA). Le propriétaire de la boutique réclame quant à lui 2,36 MDA. Comme un malheur n’arrive jamais seul, un ancien transporteur fort d’une décision de justice demande 1,34 MDA, alors qu’une agence de voyages attend depuis des années la régularisation d’une facture de plus de 9,60 MDA. Fonctionnant à «crédit», la société doit en outre trouver 7 MDA pour débloquer le compte bancaire de la CPA mis sous scellés par un fournisseur et un exjoueur. Ne pouvant continuellement tourner avec les «prêts» d’un dirigeant ayant pris en charge les déplacements de Sidi Bel Abbès et du Tchad (15 MDA) et d’un autre, celui qui a avancé 10 MDA (un milliard de centimes) qui ont permis de désamorcer la bombe des primes de matches, la SSPA attend du sang neuf et les «projets» des nouveaux repreneurs qui devraient tout entreprendre pour sauver la SSPA de la liquidation.