DES LOTISSEMENTS DANS LA GADOUE
Les habitants des pans entiers de lotissements et quartiers de Dar El Beida, commune de la proche banlieue sud-est d’Alger, ne connaissent toujours pas un dénouement à leurs problèmes de routes. Et pour cause, le bitume y fait grandement défaut. Pour les milliers de familles habitant dans les quartiers relevant de cette commune, c’est une souffrance au quotidien.
Une situation qui altère grandement leur cadre de vie. «Notre APC, qui s’est enrichie grâce surtout aux recettes fiscales de sa zone industrielle, aurait pu lancer d’importants projets de revêtement avec cette manne financière. Malheureusement, chez nous, le tape-à-l’oeil tient lieu de politique locale», résume un vieil habitant de Ben Khelil. Pour cette «bourgade» marginalisée, les habitants continuent de porter des bottes durant la période où la pluviométrie est gâtée, en dépit des incessants appels adressés à tous les P/ APC qui se sont succédé à la magistrature communale, en vain.
Pis encore, à la moindre chute de pluie, aussi fugace soit-elle, la boue envahit tous les recoins du lotissement, si bien que les déplacements des habitants deviennent impossibles, voire périlleux. A Abane Ramdane qui est à flanc avec la commune de Hammadi dans la wilaya voisine, en l’occurrence Boumerdès, les habitants souffrent de la marginalisation à bien des égards. D’autres quartiers s’érigent en cas d’école. A l’instar du lotissement Chahid Chahat Bayess (Haouch Attar), où les routes sont fortement dégradées. Cette fraction dénuée de goudron qui s’étend jusqu’au lotissement Abderrahmane Thaâlibi est autant impraticable que les automobilistes n’y s’aventurent plus. Il est à rappeler que ce lotissement se trouve à un jet de pierre seulement du siège de la municipalité.
Un patelin situé dans la localité d’El Hamiz est carrément plongé dans un bourbier. Traverser cette partie qui fait jonction avec la RN5 sur plus d’un kilomètre relève du parcours du combattant. «Toutes les démarches administratives ont été menées à terme pour ce tronçon. Néanmoins, le lancement des travaux a été remis aux calendes grecques», explique un résident de cette ferme agricole, tout en disant que le dossier connaît un blocage administratif. Du côté de l’APC, il nous a été communiqué que certains tronçons ont été inscrits dans l’exercice précédent mais n’ont pas été réalisés