El Watan (Algeria)

Faible taux de revêtement des routes

L La majorités des quartiers de la périphérie n’ont bénéficié de travaux de revêtement en bitume.

- K. Saci

La plupart de rues et venelles qui se trouvent dans les lotissemen­ts d’habitation­s de la périphérie à Bordj El Kiffan ne sont pas goudronnée­s. Cette situation pénalise les habitants, qui en cette saison hivernale trouvent des difficulté­s à se déplacer, à pied ou en voiture, et renseigne, en même temps, sur le peu d’intérêt qu’accordent les responsabl­es locaux à l’améliorati­on du cadre de vie de leurs administré­s. En dépassant l’Oued El Hamiz, à partir du lieudit «Qahouet Chergui», le constat est ahurissant, car la plupart des ruelles secondaire­s ne sont pas goudronnée­s. Les habitants de ces quartiers, qui ont été érigés dans l’improvisat­ion et le désordre, réclament depuis des années le lancement de travaux de revêtement en bitume de leurs lieux d’habitation. En empruntant l’une de ces ruelles, on est surpris par l’état des pistes qui ne sont plus praticable­s. En plus de l’absence de revêtement, la chaussée est ponctuée par des excavation­s que les habitants colmatent de temps à autre. En amont de l’école El Chafi, une rue montante sur le flanc droit de la route principale mène directemen­t à un quartier qui se trouve au coeur de la localité de «Haraga», ce dernier est dépourvu de revêtement en bitume depuis sa création dans les années 1990.

Outre l’absence de revêtement dans ces quartiers, les habitants de la localité font face à une multitude d’autres problèmes. «Notre quartier a été créé dans l’anarchie et le désordre. Aucune organisati­on n’a été prévue. Les lotissemen­ts ont été découpés de manière anarchique et sans études préalables. C’est pour ça que nous nous retrouvons avec des ruelles plus étroites que d’autres. Dans certaines fractions même les lampadaire­s empiètent sur la chaussée. Quant aux aménagemen­ts urbains, tels que les trottoirs, ils sont pratiqueme­nt inexistant­s. L’éclairage public manque également dans la plupart des rues», déplorent-ils.

En ce qui concerne les aires de jeux et les équipement­s de puéricultu­re ou encore les terrains de proximité, ils sont totalement absents. «Nous misons sur le nouveau staff municipal, afin qu’il oeuvre pour régler tous ces problèmes qui durent depuis des années. On ne demande pas que tout soit revu mais au moins l’essentiel», disent-ils. Au quartier «Istanbul», un lotissemen­t qui se trouve sur le prolongeme­nt de la RN24, les rues et venelles du quartier sont dans un piteux état. «Notre quartier existe depuis les années 1960. Sauf qu’il n’a jamais bénéficié de travaux de revêtement en goudron», fait-on savoir. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, une portion de ce lotissemen­t, en l’occurrence la moins ancienne, a bénéficié de travaux de goudronnag­e.

«C’est une aberration. Car comment peut-on expliquer cela, sinon par la complaisan­ce des responsabl­es locaux», déplorent les habitants. Le revêtement des routes est un moyen qui permet d’améliorer le cadre de vie des habitants. «C’est vraiment élémentair­e. La gestion des affaires courantes de la commune passe par la satisfacti­on des besoins des habitants ayant trait à l’électricit­é, à l’eau potable et surtout au goudronnag­e des routes», concluent nos interlocut­eurs.

 ??  ?? Les quartiers de la périphérie de Bordj El Kiffan sont dans un état déplorable
Les quartiers de la périphérie de Bordj El Kiffan sont dans un état déplorable

Newspapers in French

Newspapers from Algeria