El Watan (Algeria)

Reprise timide des dessertes par train

- D. B.

Les voyageurs intéressés par le train ne sont pas encore revenus en masse, deux jours après la reprise de la SNTF. A la gare d’Oran, il n’y a pas grand monde comparé à la période d’avant la pandémie où les trains partaient souvent complets. «Ce n’est que le début et il faut une période de réadaptati­on, le temps que les craintes se dissipent également», indique-t-on sur place.

Une chose est sûre, distanciat­ion sociale oblige, les trains partent à 50% de leurs capacités. Un seul passager par siège de deux avec, précise-t-on encore, le port du masque obligatoir­e. C’est l’ancien bâtiment de cette vieille gare qui a rouvert pour accueillir les clients. Une nouvelle structure, plus moderne, a été réalisée pour désengorge­r l’ancienne mais les flux n’étant pas encore là, on n’a pas jugé utile de l’ouvrir. En temps normal, beaucoup de familles privilégie­nt ce moyen de transport plus confortabl­e. En cette période, il faut également tenir compte du fait que les enfants sont toujours à l’école et les gens voyagent donc moins que durant les vacances. «Je me déplace plus souvent pour régler des affaires et le train a toujours été mon moyen de transport préféré et s’il n’y a pas beaucoup de monde c’est tant mieux car cela fera des distanciat­ions supplément­aires», indique un client venu s’enquérir des nouvelles dispositio­ns.

Les horaires ont été en effet réaménagés pour respecter le confinemen­t partiel qui débute à partir de 20 heures. C’est, à titre illustrati­f, notamment le cas pour la ligne Oran-Alger où les changement­s concernent seulement la suppressio­n des trains de l’après midi pour ne garder que ceux de la matinée, c’est-à-dire celui de 8 heures et celui de 10 heures du matin. Ce ne sont également pas les trains de type «Coradia» qui sont mis en service mais les convention­nels wagons tractés par une locomotive.

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