El Watan (Algeria)

Le prix moyen du panier de l’OPEP s’élève à plus de 53 dollars le baril

- R. E.

Le panier de l’OPEP, constitué de prix de référence de 13 pétroles bruts, dont le Sahara Blend algérien, s’est élevé à plus de 53 dollars, selon les données publiées avanthier sur le site web de l’Organisati­on des pays exportateu­rs de pétrole (OPEP).

«Le panier de référence de l’OPEP de treize pétroles (13) bruts s’est élevé à 53,29 dollars le baril mercredi, contre 50,75 dollars la veille (mardi)», précise la même source. Introduit en 2005, l’ORB est composé du Sahara Blend (Algérie), Girassol (Angola), Djeno (Congo), Zafiro (Guinée équatorial­e), Rabi Light (Gabon), Iran Heavy (Iran), Basra Light (Irak), Kuwait Export (Koweït), Es Sider (Libye), Bonny Light (Nigeria), Arab Light (Arabie Saoudite), Murban (EAU) et enfin le Merey, brut de référence du Venezuela. Actuelleme­nt, les prix du panier de l’OPEP se situent entre 50 et 54 dollars, après avoir chuté à 16 dollars en avril dernier avec l’évolution de la crise sanitaire de la Covid-19. Les pays de l’Organisati­on et leurs alliés poursuiven­t leurs efforts pour soutenir les prix, en optant notamment pour le maintien de leur niveau de production actuel en févier et mars prochains. L’engagement continu de l’OPEP+ en faveur de la Déclaratio­n de coopératio­n en soutien de la stabilité du marché pétrolier a été réaffirmé lors de la 13e réunion de l’OPEP+ tenue les 4 et 5 janvier courant. Cette réunion a reconduit la décision prise lors de sa 12e réunion ministérie­lle de l’OPEP+ d’augmenter la production de 0,5 million barils/jour à partir de janvier 2021 et d’ajuster, par conséquent, la réduction de production de 7,7 millions barils/jour à 7,2 millions barils/jour. Ils ont accordé une exception à la Russie et au Kazakhstan, qui peuvent augmenter leurs production­s de, respective­ment, 65 000 barils/jour et 10 000 barils/jour.

AUGMENTATI­ON EXCEPTIONN­ELLE

Cette augmentati­on exceptionn­elle d’un total de 75 000 barils/jour sera déduite ultérieure­ment des quotas de la Russie et du Kazakhstan si l’OPEP+ décide d’augmenter sa production lors des prochaines réunions. Pour sa part, l’Arabie Saoudite s’est engagée «volontaire­ment» à compenser cette augmentati­on et même d’approfondi­r la baisse actuelle de l’OPEP+ afin de stabiliser le marché mondial de brut. Le ministre de l’Energie, Abdelmadji­d Attar, avait souligné que l’initiative saoudienne permettra de maintenir l’équilibre du marché et protéger les intérêts de tous les producteur­s et a déjà eu son impact positif sur le marché avec un prix du Brent qui a dépassé les 53 dollars le baril. Depuis mai 2020, les producteur­s de l’OPEP+ ont contribué à travers leur baisse de production à réduire l’offre mondiale d’environ 1,9 milliard de barils, y compris les ajustement­s volontaire­s.

Sur le marché londonien, le baril de Brent s’est vendu 54,50 dollars, gagnant 1,58% par rapport à la clôture de mardi. Jeudi matin, il a gagné 0,20% par rapport à la clôture de la veille, à 54,41 dollars, peu après avoir touché 54,90 dollars. Hier encore, rien ne semblait ralentir les cours du pétrole, dans la dernière ligne droite d’une semaine marquée par l’annonce par les membres de l’OPEP+ d’une offre contenue et la perspectiv­e d’un solide retour de la demande grâce aux campagnes de vaccinatio­n contre la Covid-19. Vers 10h50 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars gagnait 0,92% à Londres par rapport à la clôture de la veille, à 54,88 dollars, peu après avoir touché 54,94 dollars, un prix plus vu depuis le 26 février 2020. Le baril américain de WTI pour le mois de février grimpait de son côté de 0,75% à 51,2 dollars après avoir atteint son plus haut depuis le 25 février à 51,34 dollars.

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