LES TAXIEURS ATTENDENT LEUR PRIME COVID

Les chauffeurs de taxis collectifs de Tizi Ouzou assurant les liaisons interwilayas réclament le versement de la prime Covid décidée par l’Etat afin de porter assistance aux activités impactées par la crise sanitaire et le confinement s’étant étalé sur plusieurs mois. La décision portait sur le versement de 90 000 DA d’indemnité à raison de 30 000 DA par mois. Cette aide aux activités impactées par l’arrêt de travail devait couvrir une période de trois mois. Les représentant du syndicat des taxieurs interwilayas à Tizi Ouzou soutiennent que cette catégorie de travailleurs n’a bénéficié à ce jour que d’une partie de la prime, soit 30 000 DA. «On nous a promis une aide de 90 000 DA depuis plusieurs mois, mais seul le tiers de cette somme nous a été octroyé à ce jour», souligne le syndicat, rappelant que les charges sont multiples, comme les impôts, les assurances des véhicules, les cotisations à la Casnos... La prime Covid, même en étant insuffisante, permettra toutefois aux propriétaires de taxis de supporter les charges. Les taxis interwilaya ont repris depuis dimanche 3 janvier après près de 10 mois d’arrêt de l’activité. Leur syndicat souligne qu’il sera difficile d’assurer une rente et couvrir toutes les charges, notamment avec le protocole sanitaire. Ce protocole exige, pour rappel, le respect de la distanciation physique dans les transports collectifs avec la réduction de moitié du nombre de passagers.

Parmi les conditions de reprise, il y a aussi la limitation du nombre de taxis dans les gares. «Les taxieurs vont travailler par groupes et à tour de rôle», soulignent les représentant du syndicat, qui note toutefois qu’aucune hausse des tarifs ne sera appliquée.