Les sinistrés de la rue Serdouk Ali seront relogés

L Les sinistrés qui bloquaient le haut du boulevard Mascara se sont résolus à libérer les lieux jeudi dernier après qu’une solution visant leur recasement ait apparemment été trouvée.

La protestation a été entamée samedi 2 décembre lorsque le mur extérieur d’un haouch situé à proximité de la rue Ali Serdouk, pas loin de l’avenue Benboulaid (ex-Albert 1er) et de la ligne du tramway (Bd Mascara) s’est, suite à une forte averse survenue avant l’aube, effondré en contre-bas, là où un particulier a creusé une large surface pour ériger une nouvelle construction. A noter que les riverains avaient déjà pointé du doigt ce genre de projets où on creuse à ras des murs sans tenir compte des remarques du voisinage. Quoi qu’il en soit, dans un premier temps, pour se rendre visibles, les sinistrés avaient bloqué la route en même temps que le passage du tramway durant la matinée mais, n’ayant rien vu venir, ils ont décidé de poursuivre leur action en érigeant même une tente sur la chaussée. «Famille dans la rue, des sinistrés sans abri», lisait-on sur la banderole déployée à l’occasion. Conséquence, pendant ce temps, alors que la circulation automobile a été déviée sur les rues adjacentes, le trafic du tramway a été réorganisé de part et d’autre du point de blocage. A ce sujet, il est utile de rappeler que les concepteurs de ce moyen de transport ont prévu cette solution en cas d’incident sur la ligne. Seulement il y a quelques années, pour gagner quelques secondes, certaines traverses qui permettent justement aux rames de basculer sur l’autre voie lorsqu’elles reviennent en arrière ont été supprimées. De ce fait, on se retrouve avec des points de ralliement trop éloignés l’un de l’autre. Pour ce cas précis il fallait se rendre de la station Lycée les Palmiers à la station Place Mokrani (ex-Valero). Autant dire inutile pour beaucoup d’usagers, en fonction de la destination qu’ils voulaient atteindre.