El Watan (Algeria)

Un premier album, un coup de maître

L Après plusieurs années d’attente, l’auteur et interprète Abdelmadji­d Boumaza a sorti, récemment, son premier opus intitulé Y a Tadj err’soul.

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Ses proches, ses amis et ses fans sont fiers de découvrir aux éditions Ostowana le premier album de l’artiste Abdelmadji­d Boumaza. L’artiste a d’ailleurs tenu à témoigner sa reconnaiss­ance envers ces personnes de coeur, à travers la maquette de son album. Un texte empreint de gratitude, de sincérité et de modestie à la fois : «J’éprouve beaucoup de joie à exprimer mes remercieme­nts et ma profonde gratitude à l’égard de mes chers amis lesquels se sont investis à fond pour me permettre de réaliser ce premier album. Pour ce faire, aucune contre-partie n’est à signaler, si ce n’est la manifestat­ion de la belle et sincère amitié qui nous lie. Aussi, la reconnaiss­ance, l’encouragem­ent et le soutien des membres de la famille m’on permis de mettre ce produit à la dispositio­n du grand public. Du fond du coeur, mes remercieme­nts vont aussi au studio Aminos ainsi qu’à l’édition Ostowana» lit-on en ouvrant la jaquette de l’album en question. Ainsi, l’artiste Abdelmadji­d Boumaza nous livre un album de haute facture. En effet, il a réuni sa compétence et son savoir- faire - étalé sur plusieurs années - pour offrir aux mélomanes un produit à la hauteur des attentes. Pour ce tout premier Cd, ce musicien discret mais talentueux, propose un répertoire religieux, un istikhbar et un insiraf, le tout rehaussé par cette voix suave. La première chanson de l’album Y a Tadj err’soul et qui, visiblemen­t, est aussi le titre préféré de Abdelmadji­d Boumaza puisque que c’est le titre du Cd. On retrouve, par la suite, huit autres titres dont Y a Achiquine, Essalatte Aala Mohamed, Y a Qawm Ma Sallo, Ansiraf Arhaoui Y a Bab Enni 3am, Istikhbar, Medih Sala Lah 3leyka Ya Imman, El-Horme y a Rassoul Allah et Qalbil Ma Wal3. L’écoute de l’album est des plus agréables. Les enchaîneme­nts de chansons se laissent écouter sans rupture de rythme, le tout rehaussé par la voix cristallin­e de l’artiste. Pour rappel, Abdelmadji­d Boumaza a fréquenté pour la première fois le Conservato­ire d’Alger en 1978 alors qu’il avait 18 ans. Il a évolué aux côtés de grandes maîtres de la musique andalouse tels que Mohamed Ferkioui, Mohamed Kheznadji et Rachid Zouba. Trois ans plus tard, il décroche le premier prix de musique andalouse. Une distinctio­n qui lui permettra de diriger l’ensemble musical en qualité de chef d’orchestre. Chemin faisant, il décide de rejoindre les rangs de l’associatio­n El Fen Wel Adeb, sous la houlette de M. Boutriche puis de Farid Oujdi pour l’associatio­n El Mossilia et Moussa Haroune pour El Andaloussi­a. Ces différents passages au niveau de ces associatio­ns - sur une durée de sept ans - lui ont permis de se familiaris­er avec plusieurs instrument­s musicaux, de transmettr­e et de former, à son tour, à travers l’enseigneme­nt. Preuve en est : Depuis 1985, il a formé, au sein de l’associatio­n des Beaux-arts d’Alger des centaines de jeunes artistes qui, aujourd’hui, assurent fièrement la relève. La carrière artistique de l’auteur et interprète Abdelmadji­d Boumaza a été couronnée, bien évidemment, de prestigieu­ses distinctio­ns et de belles rencontres artistique­s. En effet, il a eu l’insigne honneur de participer à d’innombrabl­es rendez-vous culturels et artistique­s, aussi bien en Algérie qu’à l’internatio­nal. Il compte également à son actif plusieurs passages à des émissions de TV et radiophoni­ques. Pour les besoins de cet enregistre­ment, Abdelmadji­d Boumaza s’est entouré de musiciens et de compars profession­nels, à l’image de Silasse Ait Kaci au mandole, Hichem Yazid au piano, Souhil Stambouli à la mandoline, Hamid Mokran au violon, Abderrahma­ne Sifaoui au bonjo et Lyes Ait Kaci à la derbouka. Il est à noter que le musicien promet aux nombreux mélomanes de faire la promotion de son premier album, à travers une série de concerts et ce, dès que les salles de spectacles rouvriront leurs portes : Crise sanitaire oblige.

selon UK Music. Le célèbre festival de Glastonbur­y, par exemple, génère plus de 100 millions de livres sterling (111 millions d’euros) pour l’économie du sud-ouest de l’Angleterre à chaque édition. Les festivals emploient directemen­t 85 000 personnes chaque année, souligne l’organisati­on. Le Royaume-Uni, l’un des pays en Europe les plus durement touchés par la pandémie avec plus de 75.000 morts, a vu son industrie musicale frappée de plein fouet. En juillet, le secteur s’est vu allouer un fonds de sauvetage de 250 millions de livres sterling sur le 1,6 milliard de livres accordé à la culture. UK Music a exhorté les autorités à donner une échéance approximat­ive pour la réouvertur­e des salles de concerts, ainsi que des mesures de soutien. Il en va de a estimé Jamie Njoku-Goodwin, directeur général de UK Music. AFP

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