Les élèves grelottent sous un plafond effondré
La ville d’Annaba est en passe d’intégrer la liste des zones d’ombre, nécessitant une prise en charge particulière. C’est l’avis de la majorité des habitants, sinon la totalité. En effet, après le sinistre titre collé à la ville, en décembre dernier, par le wali, face à un maire désemparé, en la qualifiant, de la quatrième ville la plus sale du pays, les confirmations se succèdent. Il en est ainsi des parents d’élèves et des enseignants qui ont lancé un appel de détresse aux autorités locales quant aux graves risques auxquels sont exposés les potaches de l’école de Asma Bent Abibakr de la cité Seybouse (ex-Joinnonville). Et si les mesures de distanciation et le port de masque sont scrupuleusement respectés (voir photo), il n’est pas le cas de ceux qui ont la charge de veiller sur l’état de l’établissement et la sécurité des petits élèves.
Cette mission relève de la compétence de la commune d’Annaba, à sa tête le maire Tahar Mérabti. En période pluviale l’eau coule à flots sur les murs des classes laissant de sales traces témoignant de l’ancienneté des infiltrations. Pire, le toit de la classe est presque à moitié effondré.
Les élèves, entre 6 et 10 ans, grelottent de froid en l’absence d’un chauffage et la menace de ruine est, telle l’épée de Damoclès, suspendue sur leur tête. Même des vitres sont en partie cassées permettant aux courants d’air marins de la plage Seybouse de «souffler» les classes. «C’est une école du temps coloniale qui menace de s’effondrer. Même ses vieilles tables remontent à cette période malgré l’inscription d’un programme, du temps de l’ancien P/APC, Farid Mérabet pour acquérir d’autres neuves.
Les services communaux, encore moins le maire, semblent n’avoir cure pour engager des travaux de réparation. Faut-il qu’un drame survienne pour prendre conscience ?» s’insurgent les parents d’élèves. Dans la commune d’Annaba, la plupart de 74 primaires se trouvent dans un état déplorable. Les unes souffrent de manque d’eau potable et d’hygiène, d’autres de déficit de chauffage, de cantines et mêmes de commodités élémentaires. A l’école Aïcha Oum El Mouminine, les filles et les garçons utilisent les mêmes WC, car, selon les parents d’élèves, «celui des filles est dégradé ». La faiblesse de l’éclairage électrique dans les classes et l’absence de stades pour l’éducation physique en sont d’autres insuffisances. À vrai dire, certaines écoles primaires qui remontent à la période coloniale présentent des risques d’effondrement faute de maintenance. Outre le problème de l’étanchéité, on cite des insuffisances dans les réseaux d’électricité, d’eau potable, d’hygiène et d’assainissement. En hiver, le chauffage fait également défaut dans plusieurs écoles primaires. C’est dire la situation déplorable dans certaines écoles dont les doigts accusateurs se dirigent vers la commune d’Annaba, présidée par Tahar Mérabti.
M.-F. G.
a affirmé M. Kamalvandi, dont la déclaration a été publiée sur le site du gouvernement iranien.
Selon les structures internationales spécialisées dans le nucléaire, l’uranium enrichi à 20% ou plus est déjà considéré comme de qualité militaire. Cependant, en règle générale, afin de fabriquer une arme nucléaire, l’enrichissement à 90% est nécessaire.
L’Iran a annoncé le 4 janvier avoir réussi à enrichir de l’uranium à 20% sur son site de Fordo, à 180 km de Téhéran, et ce, en application de la loi Mesure stratégique pour lever les sanctions.
Cette dernière implique l’enrichissement à ce taux ou à un supérieur et se fixe pour objectif de garantir les intérêts de l’Iran, conformément à l’accord sur le nucléaire iranien. D’après les autorités de ce pays, l’uranium enrichi à 20% est utilisé pour la production de médicaments radioactifs. En plus, il représente une matière première pour le combustible du réacteur de recherche de Téhéran pour lequel l’Iran dispose de réserves de carburant. Suite à la récente reprise de l’enrichissement de l’uranium à 20%, une nouvelle reconstitution des stocks est prévue.
L’accord sur le nucléaire iranien ou JCPoA, conclu en 2015 à Vienne, prévoit un enrichissement de l’uranium à hauteur de 3,67%. Cependant, après le retrait de Washington de l’accord, Téhéran – qui a d’ailleurs accusé d’autres parties de violations de ses termes – a renoncé à ces restrictions il y a un an, en enrichissant de l’uranium à plus de 4%. Porter l’enrichissement à 20% ne pouvait être sollicité que pour alimenter le réacteur de recherche de Téhéran.