Le Mouloudia met le cap sur le championnat
Le Doyen a arraché, et avec brio, sa qualification à la phase de poules de la Ligue des champions d’Afrique, en se qualifiant, mercredi dernier, face à sa bête noire, en l’occurrence le CS Sfax. Le Mouloudia a certes été défait à Sfax, et n’a pas pris sa revanche sur cette équipe du CSS, en s’inclinant pour la troisième fois de suite dans le derby maghrébin au stade Tayeb M’Hiri de Sfax, mais l’équipe n’a pas démérité. D’ailleurs, n’était l’arbitrage scandaleux du Gambien Bakari Gassama, qui a tout fait pour pénaliser le Mouloudia, en accordant notamment un penalty imaginaire aux Sfaxiens, les coéquipiers du portier Ahmed Boutaga, l’un des héros de cette qualification, auraient aisément pu prétendre à un meilleur score. Mais l’essentiel est la qualification, comme le relèvera le coach adjoint, Réda Babouche, qui nous dira à ce propos : «Dans ce genre de rencontre, avec à la clé une place en phase de poules de la prestigieuse Ligue des champions, le plus important c’est la qualification. Les joueurs n’ont pas démérité. Il faut dire aussi qu’on a joué contre une bonne équipe de Sfax, mais aussi contre l’arbitre, qui a tout fait pour nous saboter. Malgré cela, grâce au courage, à la volonté des joueurs et au bon Dieu, on s’est qualifiés. Et c’est mérité au vu des deux matchs (aller et retour, ndlr) et surtout des conditions de cette seconde manche.» Les Mouloudéens, qui ont ainsi réalisé la première étape de leur objectif en Ligue des champions, en se hissant à la phase de poules, devront désormais se tourner vers le championnat national, l’autre but visé par le club pour cette saison spéciale 2021, qui n’est autre que celle du centenaire du Doyen des clubs algériens.
LDC en poche, le MCA poursuivra son marathon de matchs en championnat, à commencer par la réception du Mouloudia d’Oran, lundi, au stade du 5 Juillet 1962, pour le compte de la 7e journée. Un match déterminant pour les Algérois afin de sauvegarder leur place de dauphin au classement et rester à l’affût du leader, l’ES Sétif. Mais comme c’est devenue une coutume cette saison pour le Mouloudia, en raison de l’enchaînement des rencontres pour cause d’une saison courte mais chargée, le coach Nabil Neghiz n’aura que deux jours pour préparer ce classique face au MCO. En effet, ayant accordé deux jours de repos à ses capés après la qualification en Ligue des champions, ce n’est que cet après-midi que les Algérois reprendront le chemin de l’entraînement et préparer ainsi ce match face au MCO. Une reprise qui sera surtout consacrée pour panser les blessures, avec une infirmerie qui ne désemplit pas, conséquence de la «bataille de Sfax». En effet, déjà privé des services de son métronome, Abdelmoumène Djabou, qui se remet de son affection à la Covid-19, mais aussi de Benaldjia qu’il a sanctionné pour écart disciplinaire, Nabil Neghiz devra faire aussi sans le milieu défensif Harrag suspendu et l’Ivoirien Daouda Isla qui n’a pas rallié Alger avec la délégation à partir de Tunis, en retournant en Côte d’Ivoire pour renouveler son passeport. En sus de ses absences, Neghiz sera édifié sur l’indisponibilité des éléments sortis sur blessure face au CS Sfax, en l’occurrence son baroudeur Samy Frioui et le défenseur latéral gauche Brahimi.
A toutes ses absences, il faudra aussi ajouter la probable défection de la tour de contrôle de la défense mouloudéenne, à savoir Mouad Hadded, suspecté d’être positif à la Covid-19. Une multitude de bobos et du pain sur la planche pour le staff médical du Mouloudia, qui aura la lourde tâche de récupérer tout ce beau monde dans les tout prochains jours, surtout que l’équipe enchaînera les matchs en championnat, avant de retrouver la Ligue des champions à la mi-février.
T. A. S.
En l’an 2021, Bakary Gassama, le Gambien, l’arbitre «missionnaire» de la CAF, réédite, sur commande et toute honte bue, ses gaffes. Cette fois pour un derby maghrébin pour le compte du match retour de la LDC africaine, avant de rentrer de plainpied dans la phase des poules, notre «héros» en a fait des boules. Désormais, les scandales se suivent et se ressemblent pour le Gambien. On a assisté à un arbitrage à la limite du scandaleux et du ridicule, pour faire avaler aux observateurs la pilule. Et dire que l’arbitre désigné fut à un moment donné le meilleur sur le continent, avec une tunique noir bien enfilée, pour avoir eu à diriger six finales de LDC d’affilée. Pour analyser une importante et influente décision qui a été prise, il faut d’abord qu’il y ait une faute avérée sur le terrain. Le penalty sifflé pour le club de Sfax à la 45’de jeu de la première mitemps a de quoi laisser beaucoup d’observateurs sans voix et perplexes.
En règle générale, il y a des conditions plutôt élémentaires pour accorder un coup de pied de réparation à l’effet de réparer une faute. Pour l’action en objet, il n’y avait aucun contact qui puisse expliquer la sentence. S’il y avait à intervenir, c’était plutôt pour le gardien Boutaga qu’il fallait accorder un coup-franc pour pied et semelle levés de l’attaquant local. Ensuite, pour un arbitre à la longue et riche expérience, il fallait avoir un meilleur angle de vision pour justifier sa (prétendue) compétence. Même si le Mouloudia a vaillamment ramené ce cher ticket de qualification dans ses bagages, dommage pour l’arbitrage !