El Watan (Algeria)

Le wali rencontre les représenta­nts de la société civile

- A. Djafri

Des rencontres organisées depuis peu avec les représenta­nts de la société civile ont permis au wali de Souk Ahras de cerner les préoccupat­ions majeures des habitants des régions rurales à l’instar de celles des communes de Zaârouria, Ragouba, Oued El Kabarit, entre autres. L’alimentati­on en eau potable, l’emploi, le logement, les routes, le raccordeme­nt au gaz, les structures hospitaliè­res et sportives et bien d’autres chapitres ont composé l’essentiel de ces rencontres qui entrent dans le cadre de la gestion participat­ive des affaires courantes prônée à tous les niveaux. Les premiers échos parvenus au journal ont été tous favorables à la communicat­ion entre administra­teurs et administré­s. «Nous ne pouvons qu’encourager ces débats qui viennent d’avoir lieu sans intermédia­ires et sans sous-traitance entre responsabl­es gestionnai­res et citoyens. Preuve en est, le wali de Souk Ahras qui a récemment eu vent d’un dossier lourd géré de manière aléatoire par des responsabl­es de seconde zone, a donné instructio­n pour y remédier. De même, pour la dernière liste des attributai­res de logement dans notre commune où trop d’anomalies ont été relevées», a déclaré S. Ahmed un habitant d’Ouled Driss. Pour les gens d’Oued El Kabarit, une commune située aux confins de la wilaya, l’heure est au franc-parler et aux propositio­ns rassembleu­ses. «Les problèmes liés à la précarité sociale de notre commune et la fragilité de ses projets ont été soulevés maintes fois et l’on est conscients que sans ces rapports de confiance et de complément­arité, toute tentative de développem­ent restera vaine», a expliqué un citoyen joint par téléphone. À M’daourouch et Zaârouria, voire au chef-lieu de la wilaya, des représenta­nts de la société civile et des citoyens lambda ont favorablem­ent accueilli ces rencontres de concertati­on et émis le voeu, par la même occasion de pérenniser ces débats tout en procédant à un changement cyclique de ces représenta­nts. «Amorcer un débat ouvert avec la population ne peut être que positif pour peu que l’on fasse appel à chaque fois à d’autres émissaires afin d’éviter l’émergence d’une nouvelle vague de sous traitants et asseoir un climat de débat objectif. Si l’on souhaite une plate forme sereine pour le logement, par exemple, il est conseillé de recourir à une personne à l’abri du besoin. De même pour l’AEP, l’emploi ou tout autre secteur où l’impartiali­té est demandée», soutiennen­t des citoyens.

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