L’APC d’Oran face à l’impératif des Jeux méditerranéens
● Une réunion de travail a été organisée, jeudi dernier, par l’APC d’Oran, où il était question, notamment des préparatifs des prochains Jeux méditerranéens.
Convoquée par le maire d’Oran, la réunion tenue jeudi 14 janvier au sein de l’antenne de l’APC sise près de la place Karguentah a eu un double objectif. Permettre dans un premier temps aux directeurs des délégations communales et les chefs de services et chefs de groupe d’exposer les problèmes qui entravent la bonne marche des services et, ensuite, de donner des directives aux premiers pour une meilleure gestion des affaires de la ville. La rencontre a été animée par Abderrahmane Belabbes, en sa qualité de vice président de l’APC d’Oran, en présence du chef de cabinet et du SG de cette instance. «La réunion est ordinaire mais ses implications sont très importantes», a indiqué le premier car, en effet, si le but visé concerne l’amélioration de l’image de la ville et du cadre de vie de sa population, il fallait aussi répondre à l’impératif de la tenue à Oran des jeux méditerranéens, une pression supplémentaire de taille. Il était donc nécessaire d’adopter une organisation et un mode de fonctionnement qui puisse garantir à terme qu’il n’y ait plus d’accumulation de déchets et d’ordures ménagères, de prolifération de nid-de-poule, de zones qui se retrouvent dans le noir car l’éclairage public est défaillant etc., et ceci en plus d’autres lacunes moins visibles, comme, entre autre, l’équipement des écoles.
En 2010, la ville d’Oran a eu à vivre la même effervescence la veille de la tenue d’un grand événement qu’était le GNL16. A l’époque, la situation financière était nettement meilleure et la compagnie pétrolière nationale a également été mise à contribution pour financer des travaux d’aménagement et d’embellissement. Cette fois, pour remplir sa part, l’APC d’Oran envisage notamment d’améliorer le niveau de ses recettes. «Il nous faut régler le problème des recouvrements et il faut faire rentrer de l’argent», a martelé le vice-président avant de retenir le principe d’une série de réunions, secteur par secteur, pour exploiter cette source de revenus importante mais apparemment quelque peu négligée (salles des fêtes, hôtels, panneaux publicitaires, enseignes lumineuse, etc.) La question financière et par extension, celle de la disponibilité des moyens a été au coeur des débats.
Des intervenants se plaignent du manque de moyens de transports (moyens roulants y compris véhicules de service), d’équipements divers (scies électriques pour l’élagage des arbres, de pièces pour réparer les Dumpers, des bacs à ordures, etc.). D’autres évoquent les conditions difficiles des travailleurs impliqués dans le nettoiement car dépourvus de moyens (tenues de protection). Beaucoup se plaignent des absences répétées des concessionnaires introduits dans le circuit de collecte des ordures ménagères et qu’ils ne peuvent pas remplacer faute de moyens ou de coordination, laissant apparaitre de manière répétitive des points noirs. En rapport avec ce problème, l’une des orientations globales retenues lors de cette réunion consiste justement à décentraliser certains aspects de la gestion en responsabilisant davantage les directeurs. De manière générale, il a été demandé aux directeurs de formuler les besoins par ordre de priorité pour tenter d’apporter des réponses en fonction de la disponibilité des finances.