Encore un drame ferroviaire à Boufarik
Hier (mercredi) à 8h35, le train assurant la liaison Alger-El Affroun a heurté mortellement une personne de sexe masculin qui se trouvait sur la voie ferrée à Boufarik (wilaya de Blida), annonce la SNTF dans un communiqué. La même société avait averti les usagers du train quant aux perturbations dans la circulation des trains sur la ligne Alger-El Affroun et engendrées par l’accident et les formalités d’usage qui s’en suivent. Pour rappel, c’est le deuxième accident ferroviaire mortel, en un mois, qui se produit à Boufarik. Pour cela, la SNTF rappelle «qu’il est strictement interdit de traverser ou de circuler sur la voie ferrée, et ce, afin d’éviter ce genre de drames.»
L’effondrement partiel de l’école les Frères Berchi impacte la scolarité des potaches de l’école Amardjia Abbès (ex-Ecole laïque) jouxtant l’établissement qui s’est effondré dimanche 21 février courant. Craignant pour la sécurité des enfants, les autorités locales ont décidé de procéder à la fermeture de la célèbre Ecole laïque située à 20 m de la pharmacie Ferhat Abbas, premier président du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) au grand dam des enfants se retrouvant dans la rue. Menaçant ruine, l’école Bouchareb Roumeila (l’exEcole des soeurs) implantée à 200 m des établissements précités, n’est plus opérationnelle. La fermeture des portes de l’établissement en question met les nerfs des parents à rude épreuve, d’autant qu’ils sont obligés de composer avec l’éloignement des futures écoles de leur progéniture. Subissant les tergiversations de la commune qui n’avait pas lancé la réhabilitation de la structure précitée, inscrite depuis 2015 pour un montant de 41 240 481,00 DA, la direction de l’éducation de la wilaya ne disposant pas de locaux de substitution au centre- ville, sera, nous dit-on, dans l’obligation d’orienter les potaches vers les écoles des alentours.
Victimes de la nonchalance des responsables de la commune, ayant pourtant remis, le 12 novembre 2017, l’Ordre de service (ODS) à l’entreprise désignée à l’effet de réhabiliter leur école, des centaines de petits enfants du poumon d’un centre-ville tombant en ruine, sont aussi contraints, la mort dans l’âme, d’aller surcharger les établissements des alentours empêtrés déjà dans d’innombrables problèmes. Oubliant que «gouverner c’est prévoir», la municipalité du chef-lieu de wilaya, où rien ne va, contraint d’innocentes créatures à chambouler leurs habitudes et emploi du temps. Soulignons que la remise en l’état des anciennes écoles et collèges de l’antique Sitifis n’est pas le fort de l’agglomération. Lézardé de partout, le collège de l’enseignement moyen (CEM) Allem Mansour, l’autre établissement du centre-ville attend une utopique rénovation. Il convient de souligner que les enseignants et les élèves dudit collège évoluent dans des conditions difficiles. Fermé depuis des années, le CEM Mohamed Khemisti de la cité Tlydjene (ex-Bonmarché), utilisé, faut-il le rappeler, par l’armée française en fin des années 1950 comme camp d’internement, n’est toujours pas réhabilité. Dire que l’opération a été prise en charge par la précédente l’Assemblée populaire de wilaya qui avait pourtant consacré une enveloppe budgétaire conséquente …
Kamel Beniaiche
«Amnesty n’est plus en mesure de considérer Alexeï Navalny comme un prisonnier d’opinion étant donné qu’il a prôné la violence et la discrimination et qu’il ne s’est pas rétracté», «Oui, nous n’utiliserons plus l’expression “prisonnier d’opinion” en parlant d’Alexeï Navalny puisque notre service juridique et politique, qui a étudié ses propos émis au milieu des années 2000, est parvenu à la conclusion qu’elles atteignaient le niveau du discours de haine»,