«On n’a pas été médiocres»

Ala fin de la rencontre, le coach du Mouloudia a tenté de justifier le revers à domicile face à l’EST. Le technicien tlemcénien reconnaîtra d’emblée la difficulté rencontrée par son team. «On a trouvé des difficultés dans la conservation du ballon. On a pris des risques après l’égalisation pour tenter de reprendre l’avantage, mais on avait laissé trop d’espace derrière. Il ne faut pas aussi oublier qu’on a joué contre une équipe qui a beaucoup plus d’expérience que nous dans cette compétition. Ils ont aussi des joueurs qui sont rodés aux compétitions africaines, notamment sur le plan offensif», a estimé le technicien. Sur une question sur le niveau de jeu et la prestation jugée médiocre de ses poulains, Amrani se défend : «Je pense qu’on n’a pas été aussi médiocres que vous le pensez. J’estime aussi que malgré la grosse fatigue, les joueurs ont tout donné sur le terrain. Je pense aussi qu’on aurait facilement pu éviter le but qu’on a encaissé, car on avait la possibilité de faire sortir la balle de notre surface, au lieu d’offrir une occasion de but à notre adversaire. Ce qui nous aurait permis de remporter ce match. Mais les erreurs sur le plan défensif se payent cash. Je ne vais pas accuser un joueur en particulier, et je préfère dire que l’erreur est collective, même si j’insiste à dire qu’on pouvait facilement l’éviter. On pouvait aussi mieux faire sur le plan offensif, même si le Mouloudia manque d’attaquant percutant devant.» Le technicien reconnaît que le Mouloudia ne méritait pas de l’emporter : «Sur l’ensemble et au vu de la physionomie du match, je dirais que ce nul est un résultat équitable.»

Après ce nul, et bien que reconnaissant la difficulté d’arracher une qualification en quart de finale après ce revers, Amrani a estimé que le MCA a encore ses chances : «Quand on voit l’effectif du Zamalek et de l’EST, on se dit automatiquement que ce sont les favoris de ce groupe pour la qualification. Mais à mon sens, c’est aussi très jouable pour le Mouloudia. On ne doit pas baisser les bras, on doit continuer à se battre. Ce n’est qu’à la fin qu’on peut faire des calculs.»

T. A. S.