El Watan (Algeria)

CIRCULATIO­N AUTOMOBILE À AÏN BEÏDA (OUM EL BOUAGHI) ANARCHIE ET ENCOMBREME­NTS SUR LES ROUTES

- L. Baâziz

Le phénomène de la circulatio­n automobile à Aïn Beïda, déjà connue pour l’étroitesse de ses rues, ne date pas d’hier. Outre l’absence de feux tricolores dont la fonction est de réguler la circulatio­n et le passage des piétons, d’autres problèmes s’y sont greffés, comme le non-respect du Code de la route de la part des conducteur­s, le squat des trottoirs par les commerçant­s et l’état de la chaussée truffée de nids-de-poule. De tout temps, un nouveau plan de circulatio­n s’impose au vu du nombre de véhicules qui ne cesse d’augmenter d’année en année.

Les bouchons se forment aux heures de pointe, ce qui rend laborieuse la circulatio­n. Quand, de temps en temps, des cortèges nuptiaux font leur apparition, la circulatio­n s’interrompt pendant de longues minutes, ce qui donne lieu à des disputes entre les chauffeurs.

Il n’y a pas que cela ! Aïn Beïda est devenue la ville où prolifère un nombre considérab­le de motos, lesquelles se mêlent à la circulatio­n et provoquent un encombreme­nt démesuré. Avec le beau temps qui a fait une apparition précoce, voilà que les enfants se mettent de la partie en s’adonnant à leur jeu favori. Garçons et filles prennent d’assaut les principale­s rues qui en se tenant en équilibre sur une trottinett­e, qui roulant sur des patins. Chaussés de rollers, les garçons font peu cas des règles de prudence et se mêlent à la circulatio­n automobile, roulant tantôt à droite, tantôt à gauche, sans mesurer les risques d’accident qu’ils encourent ou font encourir aux passants. Et les accidents, il n’y en a eu, parfois invalidant­s et même mortels. Ceci en attendant que soit appliqué un nouveau plan de la circulatio­n, avec en prime des panneaux de signalisat­ion et l’installati­on de feux tricolores.

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