CIRCULATION AUTOMOBILE À AÏN BEÏDA (OUM EL BOUAGHI) ANARCHIE ET ENCOMBREMENTS SUR LES ROUTES
Le phénomène de la circulation automobile à Aïn Beïda, déjà connue pour l’étroitesse de ses rues, ne date pas d’hier. Outre l’absence de feux tricolores dont la fonction est de réguler la circulation et le passage des piétons, d’autres problèmes s’y sont greffés, comme le non-respect du Code de la route de la part des conducteurs, le squat des trottoirs par les commerçants et l’état de la chaussée truffée de nids-de-poule. De tout temps, un nouveau plan de circulation s’impose au vu du nombre de véhicules qui ne cesse d’augmenter d’année en année.
Les bouchons se forment aux heures de pointe, ce qui rend laborieuse la circulation. Quand, de temps en temps, des cortèges nuptiaux font leur apparition, la circulation s’interrompt pendant de longues minutes, ce qui donne lieu à des disputes entre les chauffeurs.
Il n’y a pas que cela ! Aïn Beïda est devenue la ville où prolifère un nombre considérable de motos, lesquelles se mêlent à la circulation et provoquent un encombrement démesuré. Avec le beau temps qui a fait une apparition précoce, voilà que les enfants se mettent de la partie en s’adonnant à leur jeu favori. Garçons et filles prennent d’assaut les principales rues qui en se tenant en équilibre sur une trottinette, qui roulant sur des patins. Chaussés de rollers, les garçons font peu cas des règles de prudence et se mêlent à la circulation automobile, roulant tantôt à droite, tantôt à gauche, sans mesurer les risques d’accident qu’ils encourent ou font encourir aux passants. Et les accidents, il n’y en a eu, parfois invalidants et même mortels. Ceci en attendant que soit appliqué un nouveau plan de la circulation, avec en prime des panneaux de signalisation et l’installation de feux tricolores.