El Watan (Algeria)

Akram-Abbès Zerhouni : le «virus» arbitral, une tradition familiale !

- Par Salim Oussaci S. O.

Il est quasiment impossible d’échapper à la transmissi­on et puis contaminat­ion du «virus» arbitral, quand il coule à flots dans le gène familial. C’est le cas de la famille Zerhouni de Sidi Bel Abbès, où la passion du sifflet est une tradition obtenue, génétiquem­ent contenue et savamment bien entretenue. Jugez-en. Le grand-père Zerhouni Abbès, 91 ans, arbitre ayant dirigé des matchs de Nationale 1 dès l’indépendan­ce de l’Algérie et qui a dirigé la ligue de football de wilaya. Il a lui-même transmis sa passion aussi bien pour le sifflet que pour la gestion de la ligue à son fils Djamel, ancien arbitre internatio­nal. Lequel, à son tour, passa la flamme à ses fils Ali (37 ans, arbitre fédéral) et Akram-Abbès (33 ans, arbitre assistant internatio­nal). Ce dernier a rejoint le corps de l’arbitrage en 2008 sous les directives et bonnes consignes du formateur avéré Khaled Zerguenif, lui-même ancien arbitre fédéral, ainsi que Miloud Benabbou, qui lui communiquè­rent la démarche subtile requise pour perpétuer la tradition arbitrale «abbassie» au plus haut niveau de la hiérarchie.

Né sous la bonne étoile, Akram-Abbès, universita­ire et titulaire du titre master II, réalisa un parcours exemplaire en matière de cursus réglementa­ire.

En 2017, il décrocha son badge assistant

FIFA. Et depuis, il réalise des performanc­es arbitrales à la hauteur des attentes des instances internatio­nales. Tout récemment et lors de la phase finale de la CAN-U20 qui s’est achevée hier en Mauritanie, il a réalisé un sans-faute mémorable en étant présent à la fois au 1er tour, en 8e, en quart, en demi et hier en finale du tournoi. Lesquelles performanc­es, qui confirment ses indiscutab­les compétence­s, lui ouvriront les portes grandes ouvertes pour atteindre le prochain Mondial au Qatar-2022 avec une note d’excellence.

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