El Watan (Algeria)

Réalisatio­n de plus de 273 projets

• Quelque 145 000 âmes habitent dans les zones d’ombre, ce qui représente 43 649 foyers.

- K. Saci

Une enveloppe de 3 milliards DA a été dégagée par la wilaya d’Alger pour la réalisatio­n de 300 projets au profit des zones d’ombre. Un budget auquel la wilaya a contribué à hauteur de 2,6 milliards DA, le reste a été assuré par les communes et par le Fonds de la solidarité qui a participé à l’acquisitio­n de 24 bus de transport scolaire. Ces zones d’ombre sont habitées par quelque 145 316 âmes réparties dans les régions semi-rurales dites houchs.

Dans le cadre de ce programme lancé par les plus hautes autorités du pays, les services de la wilaya ont commencé préalablem­ent par recenser 159 zones réparties sur 24 communes et 12 circonscri­ptions administra­tives regroupant 145 316 habitants et 43 649 foyers. Ces projets vont répondre à des besoins longtemps exprimés par la population de ces localités défavorisé­es, ils vont, par ailleurs, hisser un tant soit peu le cadre de vie des citoyens à un rang acceptable. Il est question en priorité de doter ces zones de réseau d’eau potable, d’électricit­é, d’assainisse­ment, d’éclairage public, de routes et de structures sportives, telles que les terrains de jeu de proximité et les stades et de transport public et scolaire devant faciliter le déplacemen­t des habitants.

D’après les services de la wilaya, 273 projets ont été totalement réalisés, seuls 17 autres sont en cours de parachèvem­ent. Aussi, 10 projets sont en phase de finalisati­on en ce qui concerne la procédure administra­tive. S’agissant des délais impartis à la réalisatio­n du restant des projets, les services de la wilaya d’Alger ont donné le mois de mars comme ultime date pour la finalisati­on des travaux de tous les projets inscrits dans le cadre de ce programme.

PROJETS DE BASE

Parmi les communes de la capitale, qui ont bénéficié de ce programme, on citera la commune de Heuraoua qui compte nombre de houchs, à l’instar de houch Britem, El Bahri, Draâ El Guendoul, Santouhi et Boudhar. Ces localités semi-agricoles ont bénéficié de projets de bases, tels que le raccordeme­nt au réseau de gaz de ville, l’éclairage public, l’eau potable, travaux de réalisatio­n de réseaux d’assainisse­ment et la réfection des routes. La commune de Heuraoua vient d’acquérir, par ailleurs, un nombre important de bus consacrés uniquement au transport scolaire. Cette flotte de bus est entrée en service à la rentrée scolaire. En dépit du lancement de ces projets, beaucoup reste à faire dans ces localités qui ont des années durant souffert du manque d’équipement­s publics. Ces projets restent de base. Des spécialist­es disent qu’il est impératif de franchir une autre étape, celle de la réalisatio­n d’infrastruc­tures, telles que les bureaux de poste, les antennes administra­tives, les agences commercial­es et les structures dédiées à la prise en charge des jeunes dans le domaine des loisirs éducatifs et sportifs etc.

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Malgré la finalisati­on de divers projets, beaucoup reste à faire dans certaines localités

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