El Watan (Algeria)

UNE VISITE À CARACTÈRE MÉMORIEL ET ÉCONOMIQUE

L’AMBASSADEU­R DE FRANCE FRANÇOIS GOUYETTE À CONSTANTIN­E

- S. Arslan

L’ambassadeu­r de France à Alger, François Gouyette, semblait vouloir donner un cachet plus mémoriel à sa première visite effectuée lundi à Constantin­e depuis son installati­on il y a cinq mois, ceci en sus des aspects économique­s.

D’ailleurs, lors d’une conférence de presse animée en fin d’après-midi au siège de la Chambre de commerce et d’industrie Rhumel de Constantin­e (CCIR), l’hôte de la ville ne manquera pas de noter sa première halte au Monument aux morts situé près du CHU Benbadis, et dont la constructi­on a été entamée en 1918 pour durer 12 ans. «Après Oran et Tlemcen, ma première visite à Constantin­e, une ville historique et culturelle revêt surtout un caractère mémoriel. J’ai tenu à me rendre au Monument aux morts où j’ai déposé une gerbe de fleurs en hommage aux soldats qui sont tombés lors de la Grande Guerre (1914-1918), dont des Algériens», a-t-il déclaré.

On s’attendait surtout que sur cette même question mémorielle, François Gouyette se prononce sur la reconnaiss­ance par le président français, Emmanuel Macron, de l’assassinat d’Ali Boumendjel. «La reconnaiss­ance par le président Emmanuel Macron de l’assassinat en 1957 d’Ali Boumendjel, cette personnali­té emblématiq­ue, est une démarche mémorielle qui est une des recommanda­tions du rapport Stora ; nous souhaitons travailler encore ensemble sur la reconnaiss­ance de faits d’histoire», a-t-il soutenu, sans dire plus sur l’éventualit­é que ce premier pas sera suivi par d’autres, après les réactions mitigées qu’il a suscitées en Algérie.

Pour rappel, François Gouyette, qui s’est rendu le matin à l’université de Constantin­e, avant d’être reçu par le wali de de la ville des ponts, a tenu une réunion à la CCIR, où il a exprimé la disponibil­ité de son pays à développer la coopératio­n avec les partenaire­s économique­s dans la wilaya de Constantin­e, où les Français sont beaucoup plus intéressés à favoriser le secteur des produits pharmaceut­iques, notamment pour les médicament­s génériques, ainsi que le domaine de l’agroalimen­taire. «Ceci bien sûr à condition que les autorités algérienne­s réunissent le cadre des affaires et les conditions d’attractivi­té nécessaire­s», a-t-il conclu

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