LA CONGESTION ROUTIÈRE PERSISTE
Traversé par une route nationale et trois chemins de wilaya, l’Est de la capitale ne connaît toutefois pas d’allégement en matière de décongestion routière, car le nombre d’habitants dans cette région a quadruplé en l’espace de quelques années seulement.
Les localités de l’Est de la capitale ont accueilli de multiples projets de logements dans le cadre de différentes formules, particulièrement à Bordj El Bahri, à Dergana et à Heuraoua.
Cette petite commune rurale d’à peine quelques âmes s’est mue en une agglomération tentaculaire. En dépit des travaux de dédoublement des principaux axes routiers que sont la route nationale 24 et les chemins de wilaya 119 et 149, le problème de la congestion routière est toujours posé.
Les embouteillages sont devenus le lot quotidien des habitants de cette partie de la capitale, qui pour rejoindre le centre-ville, mettent en moyenne une heure et demie. La mise en service de la ligne du tramway n’a pas réglé le problème, les habitants continuent de vivre au rythme d’une congestion routière démentielle. Les pouvoirs publics avaient en début de la saison estivale lancé une navette maritime entre le port de Tamentfoust et celui de la pêcherie. Le coût exorbitant du titre de voyage a poussé la plupart des voyageurs à renoncer à ce mode de transport, «250 DA pour un aller simple est un tarif qui est au-dessus de mes moyens», confie un usager. Et de proposer :«Il faut étendre ce mode de transport sur toute l’année et ne pas se limiter à la saison estivale uniquement. Quant au prix du ticket, il est impératif de le revoir, car il n’est pas à la portée de tous, d’autant que si ces navettes venaient à couvrir toutes les périodes de l’année, cela arrangerait des milliers de travailleurs qui vont les utiliser quotidiennement». Ce moyen de transport aura certainement le mérite de réduire les embouteillages.