El Watan (Algeria)

Reprise après 18 mois de fermeture

- L. Baâziz

Voilà c’est fait ! Le marché de voitures d’occasion de la petite bourgade de Bir Ouenas, qui dépend administra­tivement de la ville d’Aïn Beida, vient de rouvrir ses portes, après son attributio­n à un particulie­r pour la somme de 10 milliards et 40 millions de centimes. Pour rappel, ledit marché a été fermé aux différente­s transactio­ns bien avant l’apparition de la Covid-19, soit pendant environ 18 mois.

Ce qui a occasionné la perte d’une conséquent­e cagnotte pour la commune et, par ricochet, privé nombre de marchands ayant l’habitude d’y exercer un commerce comme la vente d’accessoire­s pour véhicules et d’autres articles divers, sans parler des gargotiers et autres vendeurs ambulants. Ceci dit, et malgré la bruine de vendredi dernier, le marché a drainé une foule nombreuse. Il faut le dire que beaucoup attendaien­t avec impatience cette réouvertur­e pour acheter, vendre ou pour se faire une idée sur les prix pratiqués. Bien avant dix heures du matin, tout l’espace est occupé par des véhicules légers qui portent les matricules de différente­s wilayas. Nous avons surtout remarqué la présence de voitures de la wilaya de Khenchela, la plus proche, de Souk Ahras, Guelma, Constantin­e, et Batna. Abordé par nos soins, un jeune de la ville d’Oum El Bouaghi déplore que les prix pratiqués soient excessivem­ent élevés.

Tous ceux que nous avons interrogés sont du même avis. D’autres ajoutent qu’il va falloir attendre que le marché retrouve sa vitesse de croisière pour avoir une idée précise sur les prix. D’autre part, et tout le monde le dit, tant qu’il n’y a pas de nouvelles importatio­ns, il est peu probable que les prix connaissen­t une chute. Les vendredis prochains mettront les choses au clair, surtout pour ceux qui cherchent à acquérir une voiture de tourisme.

N’oublions pas de souligner que le marché de Bir Ouenas, qui s’étend sur 20 hectares, réserve une partie aux véhicules lourds ou semi-lourds et autres véhicules utilitaire­s. Enfin, avec l’ouverture du marché, ce sont les gardiens de parking qui se frottent les mains. Pour eux, c’est l’occasion de se faire un peu d’argent, d’autant que les véhicules stationnés à l’extérieur sont autrement plus nombreux.

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