El Watan (Algeria)

Grincement­s de dents

- Yazid Ouahib

Une semaine seulement après l’intronisat­ion du Sud-Africain Patrice Motsepe à la tête de la Confédérat­ion africaine de football (CAF), il y a déjà des grincement­s de dents de la part de quelques élus au comité exécutif de l’instance. Ces derniers reprochent au président de la CAF de ne pas avoir procédé aux attributio­ns des uns et des autres et s’être seulement contenté de les désigner à des postes de viceprésid­ent sans avoir balisé leur champ d’action. L’Ivoirien Jacques Anouma, choisi comme conseiller du président, attend toujours un signal de Patrice Motsepe pour connaître l’étendue de ses prérogativ­es. Des critiques sont faites au président de la CAF sur sa méthode de fonctionne­ment. Il lui est reproché son silence radio depuis qu’il a quitté Rabat avec le titre de président de la CAF. Tout le monde savait avant le 12 mars que le nouveau président de la CAF ne se consacrera­it pas totalement à la Confédérat­ion à cause de ses affaires et engagement­s sur le continent et à travers le monde. Gianni Infantino, qui a pesé de tout son poids dans le choix du Sud-Africain, a anticipé et pris les devants. La nomination de Veron Massomba comme secrétaire général de la CAF participe de la stratégie que le président de la FIFA a adoptée à l’égard du football africain et de sa Confédérat­ion. Le Suisse d’origine congolaise sera le président-bis de la CAF. Il rendra compte de tout à son mentor. L’avenir ne sera pas de tout repos, surtout si la crise financière qui frappe la CAF perdure.

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