Sans Medouar, Malek et Belmedjbar
Les deux prochaines assemblées générales (ordinaire et élective) de la Fédération algérienne de football (FAF) se tiendront sans la présence des présidents de la Ligue de football professionnel (LFP), de la Ligue nationale de football amateur (LNFA) et de la Ligue interrégions (LIRF). Les trois Ligues n’ont ni président, ni membres de bureau élus. Comme les deux assemblées générales à venir de la FAF viendront parachever le processus de renouvellement des instances et organes sportifs, les ligues citées ne seront pas représentées lors de ces deux rendezvous parce qu’elles n’ont pas tenu leur assemblée générale élective. Leur mandat à la tête de leur ligue respective s’est achevé depuis des mois et ils n’ont pas été réélus faute de la tenue d’une assemblée générale élective. Leur présence aujourd’hui à la tête des trois ligues, qu’ils continuent de gérer et diriger, est une grave transgression des statuts. Ils ne jouissent plus de la qualité d’élu pour poursuivre leur mission. L’article 21 des statuts de la FAF traitant de la composition de l’assemblée générale précise : «L’assemblée générale de la FAF est composée des membres suivants : le président ou, à défaut, un membre élu dûment mandaté de la Ligue de football professionnel, Ligue nationale de football amateur, Ligue interrégions…» Cet article est clair et précis. Tout membre non élu ne peut accéder, ni participer aux travaux de l’assemblée générale. Comment une situation pareille peut-elle se produire en 2021 ? Une frange importante du football national, à savoir l’antichambre de l’élite avec ses deux divisions (LNFA et LIRF), ne participera pas à l’adoption, ou le rejet, du bilan moral et financier et surtout à l’élection du président de la FAF pour le prochain mandat. C’est une première dans les annales des assemblées générales de la FAF. Tout cela aurait pu être évité si à l’avance ces ligues avaient tenu leur assemblée générale élective. Par contre, elles se sont empressées à faire démarrer le championnat… même sans une direction légalement élue. L’élection du prochain président de la FAF sera amputée des voix des trois ligues. Le retour, urgemment, à la légalité doit être la priorité des membres des assemblées générales des trois ligues, qui seront inscrites aux abonnés absents lors des deux prochaines assemblées générales de la FAF. Ce n’est pas normal.