El Watan (Algeria)

LE BRENT À PLUS DE 64 DOLLARS

- R. E.

Les prix du pétrole étaient proches de l’équilibre hier, après une semaine de forte baisse, les investisse­urs restant préoccupés par une reprise de la demande en Europe, menacée par les reconfinem­ents et les aléas des campagnes de vaccinatio­n. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait, vers midi, 64,46 dollars à Londres, en baisse de 0,11% par rapport à la clôture de vendredi. A New York, le baril américain de WTI pour avril, dont c’est le dernier jour de cotation, gagnait 0,39%, à 61,66 dollars. Le même baril de WTI mais pour livraison en mai, qui deviendra la référence à partir de mardi, perdait de son côté 0,10% à 61,38 dollars. Les deux contrats ont perdu la semaine passée plus de 6%, une première cette année. Après avoir reculé la semaine dernière, les prix du pétrole continuent d’être sous pression, ont constaté des analystes, «sous l’effet d’une réouvertur­e économique plus lente en Europe, qui pèse sur la demande» d’or noir. L’Allemagne s’apprêtait, par exemple, hier à prolonger, voire à durcir les restrictio­ns face à la troisième vague de Covid en pleine expansion. Et les déboires du vaccin AstraZenec­a, rejeté par une bonne partie des Européens, compliquen­t sérieuseme­nt la donne, au moment où l’accélérati­on de la troisième vague de la pandémie de Covid-19, notamment en Europe, rend plus nécessaire que jamais d’accélérer les vaccinatio­ns. Plusieurs analystes ont également noté le ralentisse­ment de la demande d’or noir en Inde. Par ailleurs, le groupe de l’énergie Saudi Aramco a annoncé dimanche une chute de 44,4% de son bénéfice net en 2020, plombé par la baisse des prix du pétrole brut accentuée par la pandémie de coronaviru­s, qui a lourdement pesé sur la demande mondiale. Son PDG, Amin Nasser, a

estimé que 2020 était «une des années les plus difficiles de

l’histoire récente».

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