Le scénario de repositionnement à l’orée de chaque changement !

Le roi est mort, vive le roi !» C’est l’expression pratique de l’opportunisme. Aux aguets et à l’affût de faits nouveaux, avant même que le feuilleton de la FAF ne connaisse son épilogue, et à l’effet de se repositionner, certains cercles s’agitent. Ce sont pratiquement les mêmes personnes ayant fait partie précédemment de plusieurs bureaux et membres de commissions qui rôdent autour de certains candidats et y gravitent. Impossible pour ceux habitués aux «privilèges» d’abandonner facilement leurs sièges.

Ils sont capables de mener une guerre, voire un harcèlement mental par leurs relais pour déstabiliser ceux qui oseraient s’approcher de leurs intérêts. Pas la peine de faire un dessin pour imaginer laquelle des commissions est la plus convoitée à chaque changement. La raison pour laquelle certains s’affairent à se rassembler derrière celui qu’ils voient le futur locataire de la bâtisse imposante à Dély Ibrahim.

Car la famille du football, et à travers tous les paliers de sa hiérarchie pyramidale, sait pertinemment et a conscience que celui qui détient l’«arbitrage» et particulièrement son atelier des «désignations» considéré par ceux qui tirent les ficelles et dividendes : la poule aux oeufs d’or, tient entre ses mains le pouvoir total ou plutôt vital.

Voilà pourquoi et depuis l’ère où certains dirigeants avides de côtoyer la haute sphère pour assouvir leur passion de ramasse-tout croient dur comme fer que les résultats techniques de matchs (décisifs) se jouent en dehors du rectangle vert, à condition de suivre un minutieux protocole. D’ailleurs, on s’entretuait en coulisses et maintenant en public pour avoir sous bon contrôle ce «magique» monopole. La preuve, et dès l’annonce de la fin de parcours de l’actuel BF, certains à l’esprit servile, se croyant habiles et aux intentions connues de tous en matière de repositionnement et d’adaptation à chaque changement se précipitent et s’activent à se laver les mains de leur ancienne allégeance et s’annoncent comme de fervents alliés du prochain. Tels des prédateurs, leurs téléphones et les différents réseaux sociaux sont mis en branle et en état d’alerte à l’affût d’une nouvelle quête. A priori, le nouveau paysage sera toujours composé avec les mêmes anciens visages. Comment veut-on résoudre les problèmes et avoir de meilleurs résultats en reconduisant ceux qui les ont créés ? La nouvelle Algérie sportive reste dans l’expectative.