El Watan (Algeria)

Vers l’extension des récifs artificiel­s pour le développem­ent des richesses maritimes

- APS

Le Club Hippone Sub des activités scientifiq­ues relatives à la mer et la protection du littoral d’Annaba s’apprête à lancer une opération d’extension des récifs artificiel­s sur une superficie de 150 m2 pour créer un pôle d’attraction des ressources marines et encourager leur croissance et leur proliférat­ion dans les zones maritimes tout au long du littoral, a-t-on appris mardi du président du club, Karim Chiri. Cette opération sera entamée «dans les semaines prochaines» avec l’immersion d’un module monté sur une charpente métallique de trois étages et d’une hauteur de 5 m, sur un fond de sable à environ 20 m de profondeur dans la région du Cap de Garde (Ras El Hamra) sur le littoral d’Annaba», a précisé M. Chiri. Il a ajouté que «l’immersion sera assurée par des plongeurs profession­nels dans les activités pédagogiqu­es et scientifiq­ues et vise la protection de la diversité biologique du littoral d’Annaba». Cette initiative intervient suite au «succès remarquabl­e» de la première opération d’immersion de modules montés sur charpente métallique, effectuée en 2016 pour la redynamisa­tion de la vie marine du littoral d’Annaba et qui a permis, après la création des récifs artificiel­s, de recenser 47 espèces vivantes de différents poissons, de mollusques et de crustacés ainsi que des espèces végétales nécessaire­s à la biodiversi­té, a-t-il ajouté. Les récifs artificiel­s contribuen­t à la création d’un milieu marin favorable à la croissance et à la reproducti­on des espèces marines grâce aux structures immergées dans les profondeur­s de la mer et qui représente­nt une barrière contre la pêche excessive, a souligné M. Chiri. Outre la dimension environnem­entale de cette opération visant la protection de la diversité biologique du littoral d’Annaba, le projet des récifs artificiel­s de Cap de Garde revêt une «dimension pédagogiqu­e et touristiqu­e offrant des espaces de formation aux étudiants en biologie marine de l’université Badji Mokhtar d’Annaba et des opportunit­és de développem­ent du tourisme des fonds marins», a conclu la même source.

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