«Jusqu’au bout pour nos droits»
Les enseignants du primaire ont tenu, hier, à travers un sit-in à rappeler à leur tutelle les promesses non tenues formulées l’an dernier quant à l’amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles.
Comme annoncé, les membres de la Coordination nationale des enseignants du primaire (syndicat non agréé) ont tenu à manifester leur colère à travers une action de protestation devant l’annexe du ministère de l’Education nationale à Ruisseau, Alger. Par cette action, les protestataires veulent rappeler à la
tutelle ainsi qu’au président de la République toutes les promesses quant à la prise en charge
de leurs revendications. «Nous avons choisi cette date pour renouer avec la protesta parce que le ministère avait promis de se pencher sur notre situation dès le 30 mars 2020, avec l’exécution de toutes ses promesses. Malheureusement, rien n’a été fait. Nous sommes aujourd’hui au même stade, voire pire. La tutelle préfère la politique de l’autruche et ferme tous les canaux d’écoute et de communication. Chose qui nous exacerbe et nous pousse à réagir», souligne Moussa
Slimani, porte-parole de la Coordination. Et de rappeler que cette action symbolique n’est que l’annonce du retour de la protesta dans ce palier. Pour mémoire, ces enseignants réclament la modification du statut particulier, de sorte à reclasser les enseignants du secondaire, du moyen et du primaire au même grade de base, l’application immédiate du décret présidentiel 266-14 avec effet rétroactif et la création de nouveaux grades d’enseignants pour les matières scientifiques, littéraires et d’éducation physique.