Des financements supplémentaires de 1,3 milliard de dollars
Le ministre des Finances, Aymene Benabderrahmane, a déclaré que «l’Algérie a mis en place un dispositif de riposte depuis le début de la propagation de la pandémie, dont le but principal était de sauver les vies humaines et de protéger les revenus», soulignant que «des mesures budgétaires, fiscales, douanières et monétaires ont également été prises en vue de préserver les postes d’emploi et de soutenir l’activité du secteur économique public et privé». Selon lui, ce dispositif a coûté des financements supplémentaires d’un montant dépassant le 1,3 milliard de dollars. Le ministre des Finances, Aymene Benabderrahmane,
a pris part, jeudi, à la réunion des ministres des Finances et gouverneurs des Banques centrales de la région du Moyen Orient, Afrique du Nord, Afghanistan et Pakistan (MOANAP) avec la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, a indiqué un communiqué du ministère.
Cette rencontre s’est tenue par visioconférence dans le cadre des réunions de printemps du groupe de la Banque mondiale (BM) et du FMI, précise la même source. Benabderrahmane a également souligné que «cette institution a fait preuve d’une forte réactivité dans sa réponse à la crise, notamment à travers l’assistance technique et l’adaptation de ses instruments et facilités de financement».
Par ailleurs, le ministre a mis l’accent sur «la question centrale de l’inégalité observée en matière d’accès des pays aux vaccins anti-Covid, dans la mesure où la majeure partie de ces vaccins, en cours de production, a déjà été acquise par des pays à revenu élevé». Il a, à ce titre, appelé à assurer un accès «équitable et rapide» à ces vaccins, notamment pour les pays en développement, tout en soulignant «le rôle de l’action multilatérale dans ce cadre».