Cap sur les métiers de l’environnement
l La dimension environnementale est intégrée dans le processus de formation à la faveur de la signature d’une convention entre les secteurs concernés.
Le secteur de la formation professionnelle à Tizi Ouzou inclut dans son offre pédagogique pour la rentrée effectuée en mars les métiers liés à l’environnement à la faveur de la signature d’une convention avec la direction concernée. L’objectif de cette convention est d’arrêter les domaines de partenariat entre les deux secteurs au niveau local, et ce, conformément aux dispositions contenues dans la convention cadre ministérielle.
Il s’agit notamment de l’introduction de la dimension environnementale dans le processus de formation, recensement des besoins en formation du secteur de l’environnement pour le mode apprentissage (proposition de postes d’apprentissage), validation des compétences acquises par l’expérience des travailleurs de ce secteur, organisation de sorties pédagogiques des apprenants notamment des sections des filières de l’environnement vers les différentes structures du secteur, outre des stages au profit des formateurs du secteur de la formation professionnelle au niveau des organismes de l’environnement, ainsi que l’enrichissement de la nomenclature des branches et spécialités du secteur de la formation et de l’enseignement professionnels.
Les trois autres conventions signées lundi à Tizi Ouzou concernent l’Agence nationale de gestion des microcrédits (Angem), l’Union générale des commerçants et artisans algériens (Ugcaa) et de l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA).
PARTENARIAT
Ce partenariat vise «l’accompagnement des apprenants à une formation de qualité et la prise en charge des préoccupations des partenaires en formation», a souligné le directeur local de la formation professionnelle Rachid Louhi qui ajoute : «Nous allons prendre en charge toute la demande de formation et poursuivre le processus de mise en oeuvre de la nouvelle carte pédagogique pour répondre aux besoins en formation des opérateurs économiques.» En s’ouvrant sur l’emploi des jeunes par le biais de l’Angem, les responsables de la formation professionnelle ambitionnent de promouvoir l’entrepreneuriat auprès des catégories de populations dites fragiles telles que les handicapés, la femme au foyer, les jeunes en milieu rural, ceci afin de les aider à mieux s’insérer socialement et professionnellement. Sensibiliser les apprenants à la création des micro-entreprises, assurer un accompagnement personnalisé des stagiaires qui souhaitent créer leur propre entreprise, notamment dans les métiers de l’artisanat et des technologies sont parmi les autres objectifs visés. Sur un autre volet, Rachid Louhi a annoncé la livraison pour septembre prochain de plusieurs infrastructures, dont le nouveau CFPA du chef-lieu de wilaya et des Instituts nationaux spécialisés de formation professionnelle (INSFP) de Yakouren et de Draâ El Mizan, ainsi que la reconstruction du CFPA de Aïn El Hammam.
L’Offre globale en matière de places pédagogiques pour cette rentrée s’élève à 11 444 postes de formation pour les différents modes et dispositifs, dont 7655 en résidentielle dans 15 branches qui englobent 85 spécialités pour lesquelles 155 sections seront ouvertes, tandis que pour le mode par apprentissage, l’offre est de 4080 postes, selon les chiffres communiqués à la presse.