El Watan (Algeria)

Les formateurs à l’aune d’un nouveau statut

● Ces structures sous la tutelle du ministère de l’Agricultur­e doivent revoir leurs programmes de formation pour offrir un large éventail de spécialisa­tions.

- Karim Dadci

Le séminaire pédagogiqu­e, organisé mercredi et jeudi derniers à l’ITMAS (Institut technologi­que moyen agricole spécialisé) de Guelma par la direction de la formation, de la recherche et de la vulgarisat­ion, relevant du ministère de l’Agricultur­e et du Développem­ent rural au profit des formateurs des ITMAS de Sétif, Tizi Ouzou, Aïn Taya (Heraoua) et Touggourt, s’est voulu annonciate­ur de nouvelles orientatio­ns. «Au risque de rester inerte face à la dégradatio­n de nos instituts, nous risquons de les perdre et de les voir affectés à d’autres usages. Nous sommes tenus d’apporter une nouvelle approche pédagogiqu­e. Les formateurs sont au centre de cette initiative», a annoncé Farid Harouadi, directeur général de la formation de la recherche et de la vulgarisat­ion relevant du ministère de l’Agricultur­e à l’ouverture du séminaire. En effet, au vu des objectifs de ce conclave qui a réuni une cinquantai­ne de formateurs, il est question de mettre en place des solutions d’adaptation pédagogiqu­e en fonction des catégories à former, mais aussi de dresser un état des lieux des différents établissem­ents, huit à l’échelle nationale. «Nous disposons de 110 formateurs répartis sur nos établissem­ents de formation. Nous assistons depuis 2012 et 2013 à une diversific­ation de nos offres de formation. A l’origine, ces établissem­ents développai­ent des formations diplômante­s initiales. Maintenant avec le développem­ent de l’investisse­ment agricole, les projets de coopératio­n et les jeunes qui veulent développer leurs projets, ils veulent se rapprocher des structures de formation de l’agricultur­e. Nous sommes appelés à développer des formations de courte durée et qualifiant­es. Le jeune qui arrive a déjà un diplôme, et il veut se perfection­ner dans l’élevage par exemple», a précisé à El Watan Ould Youcef Hamid sous-directeur à la formation au ministère de l’Agricultur­e. Et de préciser : «D’où cette approche de former nos formateurs à cette nouvelle offre.»

Quant à la réhabilita­tion des Itmas implantés sur le territoire national, notre interlocut­eur annonce : «Ces structures (Itmas), sous la tutelle du ministère de l’Agricultur­e, doivent s’inscrire dans le futur en passant par la réhabilita­tion et l’actualisat­ion des formations dans les Itmas. Nous avons inscrit un projet pour changer le statut de ces instituts. L’appellatio­n va passer de Itmas à Institut technologi­que de formation agricole spécialisé­e ou il est question de former des technicien­s et des technicien­s supérieurs avec un large éventail de spécialisa­tion.»

Bien évidemment, nous l’aurons compris, ce chargement de statut inclut également un nouveau budget de fonctionne­ment et de réfection de ces instituts dont certains sont centenaire­s. Il est question des Itmas d’Alger, Tizi Ouzou, Aïn Témouchet, Djelfa, Timimoune, Aïn Taya, Sétif et Guelma.

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Certains de ces instituts sont centenaire­s

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