El Watan (Algeria)

Ouverture et renvoi du procès du journalist­e Omar Radi

- R. I.

Le procès du journalist­e marocain Omar Radi, en détention préventive depuis fin juillet pour des accusation­s de «viol» et d’«espionnage», s’est ouvert hier à Casablanca et a immédiatem­ent été renvoyé au 27 avril, rapporte l’AFP. Connu pour son engagement pour la défense des droits humains, il est accusé à la fois de «financemen­ts étrangers», d’«atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat» et de «viol» dans deux affaires jugées conjointem­ent par la chambre criminelle de la cour d’appel de Casablanca. Omar Radi a toujours nié les faits reprochés, se disant victime d’une du pouvoir. Lors de l’audience, ses défenseurs ont demandé à ce qu’il soit remis en liberté provisoire et autorisé à accéder à son dossier. La justice, qui a jusqu’à présent refusé toutes ses demandes de remise en liberté, doit se prononcer demain sur ces deux points. L’enquête pour viol a été ouverte en juillet 2020 sur plainte d’une de ses collègues. Si Omar Radi parle de

la plaignante affirme qu’elle n’était pas consentant­e et défend son

Un autre journalist­e, Imad Stitou, d’abord cité comme témoin à décharge, est jugé en même temps que Omar Radi, son ami, pour «participat­ion au viol».

L’enquête pour «espionnage» concerne, selon l’accusé, des informatio­ns transmises dans le cadre de son métier de journalist­e. Elle a été ouverte fin juin 2020 après la publicatio­n d’un rapport d’Amnesty Internatio­nal affirmant que son téléphone est espionné par les autorités marocaines via un logiciel de piratage. Rabat a toujours démenti, dénonçant une

Omar Radi a déjà été condamné début 2020 à quatre mois de prison avec sursis pour «outrage à magistrat» après un tweet critiquant un juge.

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