Le hirak persiste

L Une marche sans encombres à laquelle participent, comme à chaque fois, des jeunes et des moins jeunes, des hommes et des femmes.

Le hirak oranais s’est encore exprimé hier lors de la marche hebdomadaire empruntant le même itinéraire, c’est-à-dire allant du lieu de rassemblement du côté de la place du 1er Novembre jusqu’à hauteur du lycée Lotfi et de la direction de l’éducation, en longeant la rue Larbi Ben M’hidi. Une marche sans encombres à laquelle participent, comme à chaque fois, des jeunes et des moins jeunes, des hommes et des femmes pour faire entendre leurs voix et exprimer des slogans habituels et parfois en lien avec des événements liés à l’actualité. «Arrêtez la répression, liberté d’expression» est un des slogans inscrits sur une pancarte, une parmi les innombrables brandies à chaque rendez-vous. Les chiffres 7 et 8 attribuant au peuple l’inspiration du pouvoir étaient encore là hier en plus d’un slogan stipulant : «Sawt echaab rah bayen» (La voix du peuple est claire). Des manifestants se considèrent non concernés par les élections prochaines et d’autres continuent de scander «Dawla madania machi âskaria» (un Etat civil et non militaire). Le caractère pacifique de la manifestation a été encore une fois réitéré au même titre que la détermination à poursuivre le mouvement. Aussi, porté par des jeunes, un emblème national géant a été confectionné pour être déployé au milieu de la marche. Une manifestation qui s’est terminée dans le calme, comme ce fut le cas le vendredi précédent et où aucun incident n’a été signalé.