BF : le code électoral ignoré
AIl y a lieu de s’arrêter sur le bien-fondé, ou pas, des décisions rendues par la commission de candidatures et de recours.
trois jours de la tenue de l’Assemblée générale élective (AGE), le 15 avril courant, la commission de recours, installée au lendemain de l’Assemblée générale ordinaire tenue le 5 avril dernier, a validé définitivement les candidatures des membres qui feront partie du nouveau Bureau fédéral (BF) et du président de la Fédération pour le mandat 2021-2024. Les candidats dont le dossier n’a pas été retenu initialement (Bachir Mansouri, Larbi Oumamar, Slimane Yamani, Baghdad Mebarki, Ahmed Kharchi) ont finalement été validés après les recours introduits. A présent, il y a lieu de s’arrêter sur le bien-fondé, ou pas, des décisions rendues par la commission de candidatures et de recours. Celles-ci sont elles légalement et régulièrement constituées ? La réponse est bien évidemment non. Le président de la commission électorale, Abdelmadjid Yahi, avait-il le droit de présider cette commission ? Pour cela, il devait être obligatoirement membre de l’Assemblée générale de la FAF. Cette qualité lui a été décernée dans des circonstances troubles et pas claires. Ensuite, la commission de recours, telle qu’elle a été constituée, ne compte pas un juriste de formation en son sein, comme cela est précisé dans le code électoral de la FAF. Ses cinq membres (trois, plus deux suppléants) ne remplissent pas ce critère indispensable pour faire partie de la commission de recours. Ceux qui ont planifié la mascarade issue du vote de l’Assemblée générale ordinaire en portent l’entière responsabilité. Des articles du code électoral ont été ignorés. Les dépassements constatés tout au long du processus de renouvellement des organes dirigeants au niveau de la pyramide du football ne seront pas sans conséquences sur le football et son avenir. La suite des événements le prouvera.