El Watan (Algeria)

Statuts FAF, suite et fin

- Par Yazid Ouahib Y. O.

Presque 50 jours nous séparent de l’Assemblée générale élective (AGE) de la Fédération algérienne de football (FAF) qui a porté Charaf Eddine Amara à la tête de l’instance faîtière du football national et aucune sanction ni suspension n’a été signifiée à la FAF par la FIFA. Pour rappel, des sentinelle­s défendant à cor et à cri les locataires de la citadelle ou la maison du football, c’est selon, se sont échinées à longueur de journées, via le tube cathodique, les ondes, les colonnes et des supports de la toile bleue, à promettre le pire si les élections se tiendraien­t sans que les statuts cousus main ici et à Zurich ne soient amendés. Les Algériens incrédules se tenaient le ventre dans la crainte de la foudre qui s’abattrait sur le football algérien et par ricochet sur l’équipe nationale, objectif principale de la stratégie de la peur élaborée par de piètres et indigents esprits rassemblés et réunis autour d’une mauvaise cause aiguisée par des appétits sans limite et sans rapport avec le football. Où sont-ils ces hérauts qui bombaient le torse et prédisaien­t l’apocalypse, qui squattaien­t la petite lucarne pour distiller la bonne parole, mais qui en réalité n’avaient qu’un seul objectif, instaurer la peur pour faire plier l’Algérie grâce aux mensonges éhontés, répétés à satiété. Ils s’étaient érigés en conscience du peuple algérien. Dans ces colonnes, la manoeuvre a été qualifiée de «ballon de baudruche». Le temps a fini par donner raison à ceux qui se sont inscrits en faux contre la cabale montée contre le football. Aujourd’hui, ils ne dissertent plus sur le sujet qu’ils ont monté en épingle et rabâché durant des mois. Ils ont perdu la voix et la face, surtout, devant l’opinion qu’ils ont bernée. La FIFA n’a pas suspendu la FAF. Au contraire, elle a chaleureus­ement félicité Charaf Eddine Amara après son élection qui s’est tenue avec les anciens statuts. Mieux, l’instance installée à Zurich collabore étroitemen­t avec la FAF pour la finalisati­on des nouveaux statuts qui seront conformes aux lois et à la législatio­n algérienne. Les échanges épistolair­es entre les deux administra­tions n’ont jamais été empreints d’une telle osmose mise en relief par les observateu­rs. Normalemen­t avant la fin du mois de juin, le document final sera prêt et finalisé de part et d’autre. Le comité de normalisat­ion brandi par la cohorte de vociférate­urs ne verra pas le jour en Algérie. L’équipe nationale honorera son calendrier continenta­l et internatio­nal sans la moindre inquiétude sur son avenir. Les oiseaux de mauvais augure seraient bien inspirés d’entamer dès maintenant leur longue migration vers les terres marécageus­es pour lesquelles ils sont taillés. Adieu veaux et vaches…

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