Doucement, mais sûrement
Entamée à la place des Martyrs, et suite à l’engouement des citoyens, la campagne de vaccination s’est renforcée par l’ouverture d’un second site à la place du 1er Novembre, près de l’Hôtel de Ville.
Localisée à son entame à la seule place des Martyrs (Bab Kcentina), la campagne de vaccination sur les lieux publics, et devant l’engouement relevé auprès des citoyens, s’est renforcée dernièrement par l’ouverture d’un second site de vaccination sur la place du 1er Novembre, près de l’hôtel de ville.
Profitant de la disposition du site, stratégique à plus d’un titre, l’équipe médicale, soutenue par la présence des éléments de la Protection civile, s’active depuis quelques jours déjà à accueillir les citoyens, soit pour les informer, pour les convaincre ou pour leur administrer leur première dose du vaccin anti-Covid19. «Notre rôle est aussi de sensibiliser les citoyens quant à l’intérêt de la vaccination et de la prévention contre la Covid», explique d’emblée Dr Kourtel, coordinatrice de la vaccination anti-Covid. Revenant sur le quotidien de l’équipe pluridisciplinaire qui occupe les lieux voilà déjà plus de 3 jours, le Dr Kourtel reconnaît qu’au début il y avait une certaine réticence relevée chez les citoyens. «Plus maintenant», ajoute notre interlocutrice. Et de poursuivre : «Jour après jour, le nombre de personnes vaccinées enregistre une croissance encourageante. En moyenne, nous avoisinons une vaccination de 100 personnes par jour et ce taux sera certainement dépassé dans les jours à venir. Ceci ne concerne que ce site qui, il ne faut pas l’oublier, vient seulement en appui au dispositif de vaccination déjà fonctionnel au niveau des polycliniques.» Au sujet des tranches d’âge des citoyens qui viennent se faire vacciner, le Dr Kourtel dira qu’elles vont des plus jeunes aux plus vieux. «Il nous arrive aussi d’accueillir des personnes qui ne cachent pas leur hésitation à se faire vacciner. Il est vrai que les rumeurs colportées sur les réseaux sociaux n’ont fait qu’alimenter les phobies ambiantes. Nous essayons, grâce à l’intervention de la psychologue qui fait partie du staff médical de les rassurer en leur expliquant les choses», note-t-elle. Rencontrée
sur place, le lieutenant Imène Merouani, chargée de la communication à la direction de la Protection civile de Skikda expliquera : «La Protection civile est partie prenante dans cette opération. Nous sommes là pour soutenir et appuyer le corps médical dans sa mission et pour contribuer également à l’effort collectif de sensibilisation». Cette dernière fera part de la mise à la disposition au profit de l’ensemble des points de vaccination d’ambulances et de secouristes volontaires.