Vax ou pas vax ?
Les Algériens sont-ils contre la vaccination ? Selon une enquête réalisée par Bimo, la population se divise en trois, une partie fidèle aux valeurs ancestrales de la paranoïa qui affirme que le virus a été créé et l’immunité collective est la seule réponse, avec Dieu, bien sûr, qui veille sur les croyants et décide de l’heure de leur mort. Un deuxième bloc croit à la science, mais se méfie des vaccins, surtout ceux à ARN messager comme l’Astra Zeneca qui contient un adénovirus de chimpanzé, et pour nous qui aimons déjà les bananes, c’est tout un problème. Une troisième partie enfin est contre la vaccination, mais court se faire vacciner dès qu’un proche meurt, n’ayant pas d’avis véritable sur la question, la peur étant le seul moteur. Dans quelle catégorie placer le nouveau Premier ministre de la nouvelle Algérie positif au virus ? A-t-il respecté les mesures barrières ? S’est-il vacciné, et si oui pourquoi a-t-il attrapé le virus et dans ce cas le vaccin est-il si inefficace ? On ne le saura jamais, le ministre de la Communication n’ayant pas changé et le peuple est de toute façon seul responsable de tous les problèmes. Les Algériens sont-ils prêts à se faire vacciner ? Selon une étude de la BADR, ils pencheraient pour un classique virus atténué comme le BCG et autres vaccins de notre enfance, à l’instar des vaccins chinois Sinovac et Sinopharm. Mais après ? Guerre commerciale, les vaccins chinois, homologués par l’OMS, ne le sont pas par l’Europe et il est effectivement immoral de jouer avec l’argent sur le dos de la mort des gens. Mais après ? En fait, après un certain temps, on va tous mourir. D’où la rumeur qui dit que des laboratoires occidentaux ont déjà en leur possession un vaccin contre la mort, réservé aux puissants initiés de la planète. La même rumeur dit d’ailleurs qu’en Algérie, une seule personne en a bénéficié, il s’agit de Abdelaziz Bouteflika. Faut-il croire les rumeurs ou croire aux vaccins en sachant qu’il n’y a toujours pas de vaccin contre les rumeurs ?