El Watan (Algeria)

Le général Ali Ouelhadj à la tête de la Gendarmeri­e nationale

• En marge de la cérémonie de l’installati­on du général Ali Ouelhadj Yahia, le chef d’état-major de l’ANP, Saïd Chengriha, a assuré que l’armée «saura faire face à tous ceux qui guettent notre pays pour exécuter leurs plans malveillan­ts».

- M. A. O.

Le général Ali Ouelhadj Yahia a été installé hier dans ses nouvelles fonctions de commandant de la Gendarmeri­e nationale. La cérémonie d’installati­on a été présidée par le général de corps d’armée, Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, est indiqué dans un communiqué du ministère de la Défense nationale. Le général Ali Ouelhadj succède au général-major Gouassemia Noureddine. Avant d’être promu à la tête de cet important corps de sécurité, le général Ali Ouelhadj Yahia était chef d’état-major de la Gendarmeri­e nationale. Un poste auquel il a été nommé en août 2020.

Le général Ali Ouelhadj est un homme de terrain qui a fait la lutte antiterror­iste avant d’être en première ligne dans la sécurisati­on des frontières sud et sud-est durant les années 2000, en faisant face à la contreband­e de la cigarette, le trafic d’armes et de drogue et l’immigratio­n clandestin­e. Il a été, entre autres, commandant du groupement des GGF de Djanet avant de prendre la tête du commandeme­nt régional des gardes-frontières de Constantin­e en passant par Ouargla.

En 2004, alors à la tête du groupement des gardes-frontières de Djanet, il avait mené l’enquête sur des pièces archéologi­ques volées au parc de Tassili, qui a abouti à l’arrestatio­n et au jugement de cinq Allemands. Ses états de service lui ont permis de gravir les échelons et de monter en grade.

MISES EN GARDE DE CHENGRIHA

En marge de la cérémonie d’installati­on du général Ali Ouelhadj Yahia, le général de corps d’armée, Saïd Chengriha, a ordonné aux personnels de la gendarmeri­e d’exercer sous son autorité et d’exécuter ses ordres et ses instructio­ns dans l’intérêt du service.

Le chef d’état-major de l’ANP a rappelé le contexte dans lequel est intervenue cette nouvelle nomination à la tête de la Gendarmeri­e nationale, en soulignant «les complots et les manoeuvres qui se trament contre l’Algérie, contre lesquels il n’a cessé de mettre en garde à maintes occasions». Ces complots, a-t-il affirmé, «ne sont pas le fruit de l’imaginatio­n, comme prétendent certains sceptiques, mais sont une réalité désormais évidente et manifeste, dont les dessous sont connus par tous».

Le général de corps d’armée, Saïd Chengriha, estime ainsi que «la campagne intense et acharnée ciblant notre pays et son armée, à travers certaines tribunes médiatique­s étrangères et réseaux sociaux, n’est que la partie émergée de cette guerre perfide déclarée contre l’Algérie, en guise de vengeance pour ses prises de position immuables envers les causes justes, son engagement à préserver sa souveraine­té nationale et ses décisions libres et affranchie­s de toute forme de soumission ou sujétion».

Le chef d’état-major de l’ANP a assuré que l’armée «saura faire face à tous ceux qui guettent notre pays pour exécuter leurs plans malveillan­ts, appuyée dans sa noble mission par le vaillant peuple algérien». Un peuple, selon lui, qui a une «volonté ferme» et une «déterminat­ion résolue», qui «ne pourra être berné ni trompé ou dupé par aucune partie, quelles que soient sa ruse et sa malveillan­ce, pour faire passer ses plans et projets sournois».

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