Le DG Gasmi s’explique sur l’effectif
Dans une intervention sur les ondes de la radio locale, le directeur général de la SSPA/CSC, Mohamed Ramzi Gasmi, a apporté certains éclaircissements sur les évènements qui ont marqué le quotidien du doyen des clubs de l’Est, ces derniers jours. Concernant le départ de Yattou, Gasmi a déclaré: «Ce joueur a décidé de partir après la publication sur les réseaux sociaux de photos le montrant en train de disputer une rencontre de quartier, ce qui est déjà interdit par le règlement intérieur, alors que ses coéquipiers étaient en déplacement à Oran, ce qui n’a pas manqué de susciter la désapprobation des supporters. D’après ce qu’il m’a dit, cet incident a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, en ce sens qu’il ne se sentait plus à l’aise au CSC depuis quelque temps. Sur le plan financier, sa libération lui a coûté un milliard de centimes, et en cas de signature dans un club étranger, il devra s’acquitter encore de 1,8 milliard supplémentaires». Le cas du défenseur Zaâlani, officiellement absent pour blessure, mais qui, lui aussi, veut quitter les Vert et Noir, a également été évoqué par le DG : «Zaâlani m’a affirmé qu’au bout de cinq années passées au club, il sentait qu’il n’avait plus rien à donner, surtout avec la multiplication des blessures ces derniers temps. Je lui ai spécifié qu’il ne sera libéré qu’en abandonnant une partie de son dû (un milliard de centimes). Son cas devrait être réglé dans les prochaines heures». A propos de Shiboub, à qui, selon certaines sources, la FIFA aurait accordé 4 milliards de centimes au titre de dédommagements pour salaires impayés, Gasmi a annoncé que le contrat de l’international soudanais vient d’être résilié par l’administration, avec en sus un dépôt de plainte auprès de la CRL : «Tout ce qui a été dit à propos de ce joueur est pure affabulation. Shiboub a été convoqué en équipe nationale en juin, mais il n’a pas été autorisé à effectuer le déplacement, car le club a eu beaucoup de mal à le rapatrier lors de la sélection précédente. Il a quand même préféré rallier son pays, et doit en assumer les conséquences. Il y a un avocat tunisien qui a saisi l’administration pour un prétendu retard dans le paiement des salaires, alors que tous les joueurs, sans exception, ont été payés jusqu’au mois de mai. On a pris nos dispositions, son contrat a été rompu, et une plainte a été déposée auprès de la CRL avec demande de dommages et intérêts pour le CSC». Au sujet de Bentahar, qui fait l’unanimité contre lui au club, surtout depuis après sa prise de bec avec l’adjoint Benkablia lors du match contre le MCO, et qui ne semble pas pressé de mettre un terme à son contrat, le DG a donné sa version des choses : «Je lui ai proposé deux mensualités supplémentaires parce qu’en dépit de son faible rendement, il a toujours été ponctuel aux entraînements. Il a accepté dans un premier temps, puis, après concertation avec son manager, il a exigé d’être payé avant de signer la rupture de son bail, ce qui, bien entendu, est hors de question. Ce qu’il faut savoir, c’est que l’administration a pris ses précautions en requérant à$ un huissier de justice pour contrôler l’assiduité des joueurs, trois absences non justifiées étant synonymes de licenciement pur et simple». Pour ce qui a trait aux joueurs proposés à la libération par le staff technique en mars dernier, mais qui font encore partie de l’effectif, Gasmi a affirmé avoir convaincu Redjehimi de mettre un terme à son contrat en contrepartie de la perception de ses mensualités jusqu’au mois de juillet, plus une supplémentaire, «Ce qui a économisé aux caisses un milliard de centimes». Le manager de Djahnit a été contacté dans cette perspective, alors que pour Maâmeri et Mokadem, qui, depuis, se sont ressaisis et ont même pris part à quelques rencontres, le DG a dit être dans l’attente du verdict de Hamdi. Pour les éléments en fin de contrat, et mis à part Boudebouda, des négociations vont être menées avec les concernés. «Abid, absent depuis longtemps des terrains, doit revoir son salaire à la baisse. Benmessaoud fournit de très bonnes prestations et, à mon avis, doit rester. Quant à Benyahia, Lamri et Amokrane, la décision revient à l’entraîneur», a soutenu Gasmi avant d’ajouter : «J’ai eu une discussion avec Hamdi. Je lui ai clairement demandé si avec l’effectif en place, il était possible de décrocher un titre la saison prochaine, il m’a répondu par la négative, et je lui ai donc exigé de faire fi de tout sentiment et de me donner une liste d’éléments à libérer et une autre de ceux à recruter afin de satisfaire les supporters clubistes. Je n’ai encore rien reçu de sa part, et il faudrait vraiment activer si on ne veut pas tomber dans la situation de l’année passée». Il convient de signaler que Miloud Hamdi, auquel les bailleurs de fonds tiendraient particulièrement, serait toujours indécis sur son avenir, alors que celui qui l’a ramené au club, le directeur sportif Yacine Bezaz, a d’ores et déjà annoncé son départ à la fin de la saison.