Bonne prestation arbitrale du Botswanais
Pour départager l’USM Alger et le club égyptien d’Al Masry SC, en ce quart de finale de la Coupe de la
CAF retour à Sétif, la commission d’arbitrage de la
CAF a désigné un trio multinational conduit par le Botswanais Joshua Bondo (40 ans) assisté par un Mozambicain et un Lesothan, lesquels méritent la note totale. L’arbitre directeur Bondo, faut-il le signaler, a amélioré son potentiel arbitral par rapport à ses prestations antérieures quand il avait eu à officier les Algériens (MO Béjaïa– TP Mazembe, match de poule CAF, et
Algérie – Sénégal, 3e match du 1er tour
CAN Gabon-2017) pour ce qui concerne sa condition physique traduite par de belles enjambées lui permettant un meilleur positionnement et des déplacements étudiés, réussissant des rotations et transitions en fonction de la progression du ballon et en aiguisant son profil autoritaire. Sachant que la rencontre avait une importance capitale, car l’enjeu était une place en demi-finale, sa prise en main dès la première minute de jeu a été magistrale. Il a suivi le ballon en étant à chaque fois tout près des actions, franchissant allégrement les surfaces de réparation, ce qui lui a permis une lecture optimale du jeu avec de bonnes appréciations. Le seul but de la partie inscrit par le Palestinien Mahmoud Wadi (joueur ayant également marqué lors du match aller à Port-Saïd) à la 33’ n’a été entaché d’aucune irrégularité. A la 29’ et suite à une balle disputée correctement par Chafai, à terre, les gesticulations et vociférations (devenues habituelles) sous une trame de contestation du bouillonnant entraîneur égyptien Houssam Hassane signifiées contre les décisions de l’arbitre justement prises, croyant être spolié, n’étaient à aucun moment justifiées, car elles étaient, à travers les images TV, à chaque fois fortement appuyées.