IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’ATLAS
Kamel und Chloé haben Glück: Sie begegnen einer Berber-familie und werden freundlich aufgenommen. Aber irgendetwas stimmt in deren Haus nicht.
des machines. Il y avait des fils électriques éparpillés sur le sol. Des bouteilles de gaz étaient alignées contre le mur. Le garçon leva les yeux vers elle et la regarda d’un air menaçant. Elle se précipita dans sa chambre. Kamel la rejoignit une heure plus tard.
« Ils sont bizarres, Kamel. Je ne me sens pas en sécurité ici. »
Il la prit dans ses bras.
« Ils nous ont accueillis dans leur maison, nous ont nourris... Allons dormir un peu. Demain, nous pourrons reprendre la route. Nous pouvons encore arriver à temps au mariage.
– Oui mais verrouille la porte.»
Le lendemain, le soleil du matin chauffait. Dès le point du jour, Munatas et ses hôtes avaient grimpé la colline voisine pour trouver le réseau local. En vain. Munatas s’excusa :
« Peut-être que ça ne marche pas avec une carte SIM étrangère.»
Chloé chuchota à Kamel :
«Ça ne tourne pas rond. Arrête de faire confiance à ces inconnus. Leur fils construit un truc louche. Je l’ai surpris hier soir dans sa chambre. En plus on est coupés du monde. Et si nous avions été kidnappés ? »
Kamel leva les yeux au ciel, exaspéré. Munatas, gêné, essaya de les réconforter :
« Mon frère va venir aujourd’hui. Il sait réparer les voitures. Il va vous aider. »
Chloé et Kamel le suivirent pour retourner au village. À peine arrivée, Chloé tira son compagnon dans la chambre et ferma la porte derrière eux.
« J’ai peur, Kamel. Ils nous mentent… Viens, je vais te montrer. »
Elle l’entraîna au fond du couloir et le poussa vers la pièce où elle avait vu Aderfi la veille. Les fils étaient toujours là, emmêlés par terre, à côté de transistors. Un vieux fusil était adossé au mur, à proximité des bouteilles de gaz. Kamel parut inquiet.
« Ils construisent des explosifs, reprit Chloé. Il faut qu’on sorte d’ici. Nous devons prévenir la police.
– Ok, tu as raison. Partons. C’est encore le matin, nous trouverons bien un moyen de retourner à Marrakech.»
Mais Aderfi apparut derrière eux et leur bloqua le passage :
« Que faites-vous dans ma chambre ? »