POUR ALLER PLUS LOIN
Dans ce dialogue, Charlotte ne s’adresse plus à son père mais à une copine, qu’elle appelle familièrement « ma belle ». Celle-ci lui donne des conseils dans un niveau de langue plus relâché. Les deux filles emploient des expressions populaires (« crever de chaud », « se peler », « se biler », « la daronne »,
« le plumard »), des mots très généraux (« un truc », « quelque chose ») et des mots contractés, comme « médoc ». Le mot « toubib » (pour médecin) est couramment utilisé dans la langue familière. Comme souvent, les négations ne sont pas complètes (suppression du « ne ») et certains pronoms sujets sont abrégés (« t’aurais », « t’as », « j’vais »).