7 Jours

Guillaume Lemay-Thivierge UN PAPA PRÉSENT

« Je suis dévoué pour le bonheur de mes enfants »

- Par Daniel Daignault

Guillaume Lemay-Thivierge est un homme heureux, il n’y a pas à en douter. Il suffit de le voir parler avec sincérité et enthousias­me de ses proches avec cet éclat dans les yeux pour comprendre à quel point le comédien attache de l’importance aux relations humaines et carbure aux émotions. Comblé par ses enfants, dont son petit dernier, Théodore, âgé de quatre mois, il forme un couple depuis plus d’un an avec sa compagne, Émily Bégin. Rencontré à la Classique de golf du Club des petits déjeuners, Guillaume s’est confié en toute simplicité au sujet de son rôle de père et de sa vie auprès de ceux qu’il aime.

Guillaume, comment ç’a été de devenir papa pour la quatrième fois? J’avais déjà trois expérience­s de pratique, alors je dirais que j’étais calme concernant la plupart des affaires qui nous font parfois paniquer. De plus, j’ai une pédiatre extraordin­aire que je vois depuis que j’ai mes deux garçons. Le plus formidable dans tout ça, avec la nouvelle réalité, c’est de pouvoir réunir des êtres humains qui ne se seraient sans doute jamais côtoyés autrement. J’ai des humains qui vont s’entraider et évoluer ensemble. Avec ma fille, les deux gars et le petit bébé, on forme un clan. (Guillaume est père de Charlie, 16 ans, Miro, 7 ans, Manoé, qui aura bientôt 6 ans, et Théodore, qui a eu 4 mois le 3 juin.) Je me souviens, quand j’avais une dizaine d’années, on commençait à voir des parents qui se séparaient et on parlait de demi-frères ou de demi-soeurs. Pour moi, cette notion n’existe pas. Quel genre de maman est Émily? Émily est super. Vraiment! Elle a une belle philosophi­e de vie, elle a eu un bel héritage de ses parents par rapport à l’amour qu’elle donne à toute la famille. Elle a un instinct maternel très développé. Ses parents sont des personnes aimantes, qui ont eu des garderies, qui aiment les enfants, et ils ont adopté les miens en un clin d’oeil. Je dirais qu’on est devenu un clan et, avec Émily, c’est all in avec tout le monde. En plus, elle est extraordin­aire avec le petit et elle a une façon exceptionn­elle d’être mère. Elle me fait confiance lorsque je lui dis: «Ça, ce n’est pas grave, ne t’en fais pas avec ça...» Elle se fie à moi, mais je la laisse aussi se fier à son instinct. Est- ce dans ta nature d’être positif, de te dire que ce n’est pas grave? Oui, je n’ai jamais le réflexe de m’alarmer. Et dans le cas de Théodore, je me fie aussi à mon instinct, je me dis que tout va bien aller. Avant que vous ne formiez un couple, tu connaissai­s sans doute Émily de nom, parce qu’elle avait participé à Star Académie... Oui, et tu sais, j’ai rencontré beaucoup de monde au cours de ma carrière, mais je n’avais jamais eu l’occasion de croiser Émily. C’est un soir, par hasard, que nous avons fait connaissan­ce, et nous avons réalisé assez rapidement qu’il se passait quelque chose. Il s’est produit un coup de foudre réciproque. Nous sommes comme des âmes soeurs, des jumeaux d’énergie et des «jumeaux d’endroit» aussi, parce que nous sommes nés tous deux à Saint-Jérôme, à quelques kilomètres près. Notre façon de fonctionne­r est très similaire. Ce ne sont pas deux mondes, deux univers: nous aimons et nous n’aimons pas les mêmes choses. La communicat­ion est excellente entre nous. Nous ne sommes jamais dans le conflit, nous nous comprenons et nous nous complétons très bien. Je suis son pendant masculin, et elle est mon pendant féminin. Nous ne voulons pas aller dans la lourdeur; nous privilégio­ns

«Émily a une façon exceptionn­elle d’ être mère et elle me fait confiance lorsque je lui dis :“Ça, ce n’ est pas grave, ne t’ en fais pas avecça...” »

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