7 Jours

Julie Bélanger J’ai toujours été attirée par les arts

Enfant sage et respectueu­se de l’autorité, Julie Bélanger constate avec le recul qu’elle a toujours eu à coeur de bien faire les choses. Sa nature artistique la faisait danser, chanter, écrire et animer, et ces champs d’intérêt ne se sont pas démentis à l

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J’étais une première de classe, nous a confié Julie Bélanger. C’était important pour moi d’avoir de bonnes notes et je m’appliquais dans mes devoirs. J’étais en quête de perfection. Je voulais être une bonne et gentille fille. J’étais très à l’écoute de l’autorité, très discipliné­e. Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours été attirée par les arts: j’aimais danser, je montais des chorégraph­ies dans ma chambre. Je suivais des cours de ballet. Je dessinais et j’écrivais beaucoup. En cinquième année, j’avais déjà un journal intime, puis au secondaire, je me suis mise à écrire de la poésie et à inventer des histoires. Avec une amie, j’aimais également “jouer à la radio”. Nous nous enregistri­ons avec un gros tape à cassette pour créer des émissions de radio et des publicités. Ça m’attirait déjà. À l’inverse, je n’étais pas très sportive. Je jouais au baseball de temps en temps avec les garçons de ma rue, mais je n’étais pas très bonne dans les sports d’équipe.»

Un frère tant attendu

«J’ai un frère cadet, Michel, qui est né lorsque j’avais huit ans. Nous n’avons pas vraiment joué ensemble à cause de la différence d’âge, mais nous avons toujours eu une bonne relation. J’étais la grande soeur qui prenait soin de son petit frère. J’avais un rapport très maternel avec lui. J’ai été enfant unique pendant très longtemps, et j’avais toujours rêvé d’avoir un frère ou une soeur. Quand il est né, cela a été pour moi comme de l’or en barre! Je le protégeais. Si mes parents le chicanaien­t, je prenais sa défense. S’il pleurait, j’allais le consoler. J’aurais voulu le mettre dans la ouate. J’ai eu une enfance choyée: j’ai été très aimée.»

Un terrain de jeu de rêve

«J’habitais au bord de la mer. Lorsque la marée était basse, je faisais des châteaux de sable, j’apportais mes Barbie sur les rochers. La nature prenait une grande place dans ma vie. Comme j’habitais dans un endroit où il n’y avait pas grand-chose, je n’avais pas d’autre choix que de développer mon imaginaire. J’étais rêveuse. C’est là que sont nés mes rêves les plus importants.»

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