Florence K QUAND J’ÉTAIS PETITE
Du plus loin qu’elle se souvienne, Florence K a toujours fait preuve d’un tempérament artistique. À l’âge où on apprivoise le langage, elle s’assoyait déjà au piano et dessinait avec ardeur. Si les arts ont laissé une empreinte dans sa vie, c’est maintenant à la musicienne de laisser son empreinte dans le métier.
Je ne me rappelle pas de ma vie avant le piano, nous confie Florence. À deux ans et demi ou trois ans, je m’y assoyais déjà. Je suivais mes parents partout, et ma mère m’amenait avec elle lorsqu’elle chantait dans des événements. Pour ne pas que je m’ennuie, elle apportait toujours un carnet et des crayons à colorier. J’ai donc développé aussi un intérêt pour les arts visuels. Je dessinais tout le temps! Le dessin a fait partie de mon enfance, et ç’a été extraordinaire pour moi. Même si, à l’époque, j’étais enfant unique — mes petites soeurs n’étaient pas encore nées —, je ne m’ennuyais pas. J’avais toujours quelque chose à faire. Je jouais toute seule, je me créais des mondes imaginaires... Je me réfugiais dans ma tête. J’étais joyeuse, mais je réfléchissais trop pour l’être constamment. Cet aspect analytique de ma personnalité est sûrement à la base de l’anxiété et de la dépression que j’ai connues par la suite.»
ENTOURÉE D’AMOUR
«J’aimais beaucoup voyager avec mes parents. Je passais beaucoup de temps chez mes grand-mères, qui m’ont donné un amour incroyable. C’est un immense privilège! Mon grand-père maternel est décédé cette année; il a aussi beaucoup fait partie de ma vie. J’ai eu bien de la chance. Durant l’enfance, je n’ai pas donné du fil à retordre à mes parents, mais à l’adolescence, je leur en ai donné un peu. Enfant, j’étais très sage. À titre d’enfant unique, je ne pouvais pas jouer avec des frères et soeurs; j’étais toujours avec les adultes, avec lesquels j’aimais discuter. Ça donne une grande maturité. J’ai gardé mes amies d’enfance. J’ai rencontré ma meilleure amie, Catherine, à la maternelle. C’est encore ma meilleure amie. Nous sommes comme des soeurs.»
« Enfant, je me réfugiais dans ma tête. J’étais joyeuse, mais je réfléchissais trop pour l’être constamment. »
Florence a récemment présenté le roman Lili Blues, publié chez Libre Expression.
Son EP de chansons de Noël originales, A New Christmas, sera offert sur iTunes dès le 17 novembre. La chanteuse a aussi participé à l’opus
Doux moments pour Philou, un album de chansons instrumentales fait pour les enfants handicapés.
On peut l’entendre à Ici Musique tous les dimanches, de 17 h à 19 h, et on peut lire ses billets sur son site, à florencek.com.