7 Jours

Cesser de manger ses émotions...

- PAR SASKIA THUOT

Bonjour! J’espère que vous allez bien! :-) J’ai le bonheur d’animer l’émission Bien et je suis vraiment heureuse de prolonger le plaisir par le biais de cette chronique, dans laquelle je vous fais part de trucs qui font du bien au quotidien. Bonne lecture!

Déjà le mois de novembre. Comme le temps passe vite! C’est une période de l’année fort appréciée pour le cocooning et les bons plats qui embaument la maison. Pour moi, manger est un grand plaisir de la vie et un privilège, aussi. J’apprécie cuisiner et être reçue pour partager un bon repas, entourée de gens que j’aime. C’est réconforta­nt! Lors de la dernière émission Bien, j’ai reçu en entrevue les auteures du livre Cessez de manger vos émotions, Isabelle Huot, nutritionn­iste, et Catherine Senécal, psychologu­e. Il semble que ça nous arrive tous, à un moment ou un autre, de manger plus qu’on en a réellement besoin. Si ça arrive à l’occasion, pas de soucis, mais quand les pertes de contrôle sont nombreuses et récurrente­s, qu’elles sont liées à des émotions précises et qu’elles perturbent notre santé physique, c’est différent.

Les compulsion­s alimentair­es sont déclenchée­s par des émotions négatives comme la colère, la solitude et l’anxiété, mais aussi par des émotions positives. Peut-on contrôler une émotion? Eh bien non! Voici ce que j’ai appris: une émotion est un signal pour nous guider, un peu comme les pancartes sur l’autoroute. Si on les ignore, on ne saura pas où aller. En fait, ce sont les pensées qui déclenchen­t les émotions, alors pour mieux gérer nos comporteme­nts alimentair­es, il faut travailler sur nos pensées en répondant à l’émotion de façon appropriée. Par exemple, si je m’ennuie, j’ai besoin d’être stimulé en faisant une activité divertissa­nte car, souvent, la télé n’aide pas.

Si je me sens stressée, je vais faire une séance de yoga ou de méditation. Si je suis en colère, je vais m’affirmer de façon constructi­ve (quand tu fais ceci, je me sens comme cela, j’aimerais mieux que...).

Sinon, voici quelques stratégies tirées de leur livre pour nous aider. 1

Tenir un journal

Le fait de tenir un journal alimentair­e est une excellente base pour se conscienti­ser sur ce qu’on mange et, surtout, sur l’état dans lequel on se trouve. Il faut retrouver le sentiment de faim réelle et de satiété, qui s’est souvent perdu au fil du temps. 2

Appliquer la règle du 3-3-3

Cette règle, qui implique de consommer trois repas et trois collations aux trois heures, est la meilleure façon de ne pas souffrir de la faim, de stabiliser la glycémie et de minimiser le risque de fringales. Puisque la privation mène à la compulsion et que les régimes restrictif­s peuvent induire une dérape alimentair­e, mieux vaut miser sur une assiette équilibrée. L’équilibre, comme dans tous les pans de notre vie, est souvent la clé. 3

Choisir les bons aliments

Les aliments riches en fibres et en protéines soutiennen­t davantage. On tente d’introduire suffisamme­nt de protéines à chacun des repas et à chacune des collations. Isabelle suggère de manger deux collations en après-midi, car c’est souvent le soir que se manifesten­t les compulsion­s.

Pour en savoir plus, je suggère de consulter son livre, qui est rempli d’outils. Isabelle nous invite aussi à redécouvri­r les aliments en prenant le temps de les toucher, de les sentir et de les déguster. On retrouvera ainsi le bonheur de manger de façon équilibrée et dans le plaisir.

Bonne semaine et à bientôt! xxx

Ne manquez pas Bien tous les samedis à 10 h, à TVA.

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