Camille Felton
UNE BELLE ASCENSION
Camille, on peut te voir dans La dérape, la nouvelle série jeunesse de Club illico. Qui est ton personnage? Elle s’appelle Julia Samson. C’est une fille déterminée, avec une personnalité très forte, qui va tout faire pour arriver à ses fins. Julia est aussi très attachée à sa famille et à ses amis. Elle veut toujours que les gens autour d’elle soient bien. Elle vivra un événement tragique au début de la série; ça forgera son caractère. Elle ne se laissera pas faire, la Julia! Quand elle arrivera dans le club de karting, ce ne sera pas facile pour elle de faire sa place dans cet univers masculin, mais elle y arrivera à merveille. Sa force de caractère et son travail acharné l’amèneront là où elle veut aller.
Est-ce la première fois que tu portes une série comme cela, en étant le personnage central?
Dans Subito texto, nous étions plusieurs personnages principaux. J’ai eu un rôle important dans Feux et dans Un sur 2, mais j’étais «la fille de...». Et dans Fugueuse, je suis «l’amie de...». Du côté du cinéma, j’ai incarné le rôle principal du film Noémie: Le secret
quand j’avais huit ans. Avec La dérape,
c’est donc la première fois que je suis au centre d’une série.
Était-ce stressant ou excitant de porter la série sur tes épaules?
C’était vraiment super excitant! Je ne suis pas habituée à être la tête d’affiche, le numéro un d’un projet. Je suis habituée à être le numéro deux, trois ou même quatre. Pendant les tournages, je ne me rendais pas compte de l’importance de mon personnage. Quand on parle de La dérape, pour moi, c’est notre série à toute la gang. Je n’ai donc jamais senti de pression; j’avais un plaisir fou à tourner.
Nous nous sommes rencontrées cet été sur le plateau; vous aviez l’air d’avoir vraiment beaucoup de plaisir. Comment s’est passée la période de tournage?
Pour vrai, je pense que c’est le plus beau plateau auquel j’ai participé jusqu’à maintenant. Nous étions vraiment comme une famille. Nous, les jeunes, étions tous logés ensemble. Ludivine (Reding), Romane (Denis) et moi avions un appartement, et les gars avaient le leur, dans le même building. Nous passions nos soirées ensemble, nous allions souper ensemble. Nous n’étions plus seulement des collègues de travail, mais des amis. Quand nous allions tourner, nous n’avions pas l’impression de travailler, mais de jouer des personnages avec nos meilleurs amis.
«J ’étudie en cinéma au cégep. On pourrait me retrouver un jour derrière la caméra...»
Avez-vous fait le party?
Il nous est arrivé de sortir dans les bars ou de parler jusqu’au petit matin quand on ne tournait pas le lendemain. Par exemple, le soir de la Saint-Jean, nous avons fait un gros party dans l’appart des gars. Nous sommes ensuite montés sur le toit du building pour voir le lever du soleil. Vers 7 h, nous sommes allés nous coucher, puis nous avons passé le reste de la journée ensemble. Le soir, nous sommes retournés sur le toit pour écouter de la musique et regarder le coucher du soleil. C’est mon plus beau souvenir du tournage avec Karl-Antoine (Suprice), Ludivine, Romane, Samuel (Gauthier) et Maxime (Gibeault).
T’es-tu retrouvée derrière un volant de kart pour les besoins de la série?
C’est arrivé quelquefois, mais juste pour qu’on me voie partir ou arriver. Pour tout le reste, c’était une doublure.
Il est difficile de passer à côté du succès qu’a connu la série Fugueuse, cet hiver, et dans laquelle tu joues l’amie de Fanny. As-tu ressenti l’effet qu’a eu cette série sur les gens?
Oui, tout le monde en parle! C’est bien d’en parler, puisque cette série n’a pas été écrite pour passer dans le beurre, comme on dit, mais pour faire réagir et sensibiliser les gens. Je crois que ça fonctionne bien.
Les gens t’en parlent-ils?
C’est Ludivine qui reçoit le plus de commentaires des gens. De mon côté, mes amis, ma famille et les gens proches de moi m’en parlent. Souvent, des mères me disent que c’est vraiment une bonne chose de montrer une telle série, car ça permet d’ouvrir le dialogue avec leurs jeunes.
As-tu d’autres projets?
La continuité d’un projet auquel j’ai déjà participé a été confirmée. Les tournages vont commencer bientôt, mais je ne peux pas l’annoncer encore...
Es-tu encore aux études?
J’étudie actuellement en cinéma au cégep. C’est vraiment l’fun! Ça me permet de voir ce qui se passe derrière la caméra, moi qui ai toujours été devant. Je peux comprendre tout le travail qu’il y a dans une production. On pourrait me retrouver un jour derrière la caméra...
Arrives-tu facilement à concilier travail et études?
Oui! Je fais ce métier depuis que j’ai huit ans. Ma réalité, c’est de faire des concessions pour les tournages, comme d’autres le font pour le sport. J’arrive très bien à concilier les deux, car j’y suis habituée.
La dérape est offerte en exclusivité aux abonnés de Club illico.