J.-F.:

unique, a pu bénéficier de cette dynamique de voisinage avec ses amis.

Saisit-elle bien les consignes?

Oui, à un point tel que, l’autre jour, à son retour de chez ma mère, quand je lui ai demandé ce qu’elles avaient fait, elle m’a répondu: «On s’est lavé les mains et on a gardé nos distances!» (rires)

Quelles leçons avez-vous tirées de cette période?

Nous avons réalisé que nous mettons l’accent sur des choses sans importance, entre autres les vêtements. Pour ma part, je n’ai jamais porté autant de joggings de toute ma vie! (rires)

Mais c’est traître, les joggings… Il faut essayer ses jeans de temps en temps! (rires)

Ça non plus, ce n’est pas grave. J’ai compris qu’il faut arrêter de se mettre de la pression par rapport à notre corps et à notre apparence.

Le nous a été bénéfique. Au début, nous avons paniqué, mais très vite nous en avons apprécié les bienfaits. Nous n’avons pas besoin de tant de choses que ça dans la vie. Quand on mange et qu’on a un toit, tout va bien. Nous avons aussi réalisé le privilège du contact avec l’autre. Pour ma part, ça fait des mois que je n’ai pas pris mes parents dans mes bras… Ça me manque! Ma fille ne les a pas vus non plus. Je fais la part des choses et je